Samuel Sarr a encore perdu une manche à la Chambre d’accusation, dans sa quête d’une mise en liberté provisoire. Hier, en effet, la juridiction d’instruction de recours a statué sur la requête de l’ancien Directeur général de la société West African Energy (WAE) pour finalement confirmer l’ordonnance de refus du juge d’instruction. Une décision qui prolonge son séjour carcéral. Rappelons que pour rejeter la requête de Samuel Sarr, du 5 février dernier, le magistrat instructeur avait soulevé des «incohérences» dans le rapport de l’expert Alioune Touré, ledit rapport qui innocente l’ancien patron de WAE. Toujours selon le juge, la mise en liberté provisoire de Samuel Sarr pourrait compromettre la manifestation de la vérité en facilitant une «éventuelle concertation avec des tiers impliqués». Ce qui pourrait conduire, estime-t-il, à une altération ou la destruction de preuves. Il s’y ajoute, selon toujours le magistrat instructeur, que sa qualité de Directeur général de WAE pourrait lui permettre de se soustraire à l’action de justice en prenant la fuite. L’autre argument brandi par le juge, c’est qu’il envisage une confrontation entre les experts, notamment le cabinet Mazars et l’expert Alioune Touré. Totalement en désaccord avec le juge, les conseils de la défense ont attaqué son ordonnance. Ladite ordonnance aujourd’hui confirmée, Samuel Sarr garde encore espoir puisqu’une deuxième ordonnance de rejet, datant du 25 février, a été également attaquée et reste pendante toujours à la Chambre d’accusation. Une deuxième manche pour lui.
La Chambre d’accusation confirme le rejet de la mise en liberté provisoire de Samuel Sarr
Samuel Sarr a encore perdu une manche à la Chambre d’accusation, dans sa quête d’une mise en liberté provisoire. Hier, en effet, la juridiction d’instruction de recours a statué sur la requête de l’ancien Directeur général de la société West African Energy (WAE) pour finalement confirmer l’ordonnance de refus du juge d’instruction. Une décision qui prolonge son séjour carcéral. Rappelons que pour rejeter la requête de Samuel Sarr, du 5 février dernier, le magistrat instructeur avait soulevé des «incohérences» dans le rapport de l’expert Alioune Touré, ledit rapport qui innocente l’ancien patron de WAE. Toujours selon le juge, la mise en liberté provisoire de Samuel Sarr pourrait compromettre la manifestation de la vérité en facilitant une «éventuelle concertation avec des tiers impliqués». Ce qui pourrait conduire, estime-t-il, à une altération ou la destruction de preuves. Il s’y ajoute, selon toujours le magistrat instructeur, que sa qualité de Directeur général de WAE pourrait lui permettre de se soustraire à l’action de justice en prenant la fuite. L’autre argument brandi par le juge, c’est qu’il envisage une confrontation entre les experts, notamment le cabinet Mazars et l’expert Alioune Touré. Totalement en désaccord avec le juge, les conseils de la défense ont attaqué son ordonnance. Ladite ordonnance aujourd’hui confirmée, Samuel Sarr garde encore espoir puisqu’une deuxième ordonnance de rejet, datant du 25 février, a été également attaquée et reste pendante toujours à la Chambre d’accusation. Une deuxième manche pour lui.
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