LUTTE SENEGALAISE: L’arène compte 3679 licenciés dont 938 lutteurs avec frappe et 2730 sans frappe,164 écuries et écoles de lutte répertoriées



 
 
La lutte sénégalaise compte 3679 licenciés dont 938 lutteurs avec frappe et 2730 sans frappe, d’après un document publié par le ministère des Sports. En outre, il ressort que 53 avec frappe et 46 sans frappe ont été organisées la saison dernière. Ce qui est très faible, contrairement aux chiffres qui étaient d’habitude annoncés.
 
 
Dans le rapport d’activités transmis à la presse par la cellule de communication du ministère des Sports, il est mentionné que l’arène compte près de 3679 licenciés, dont 938 licenciés en lutte avec frappe, 2730 en lutte sans frappe, 9 licenciés en lutte olympique et 2 licenciés en wrestling. On compte 164 écuries et écoles de lutte.
 
53 journées avec frappe et 46 journées sans frappe organisées en 2018
 
Il ressort du document que 53 journées de lutte avec frappe et 46 en lutte simple ont été disputées en 2018 et 4 galas de dimension nationale ont été organisés dans les régions, notamment à Diourbel, Fatick, Saint-Louis, Thiès, Kaolack, Louga et Tambacounda etc. «Pour illustration, en 2018, la corrélation entre le nombre de lutteurs licenciés en lutte simple (2730) et le nombre de journées (46) organisées reste très faible», note  la source.  Une situation qui crée un malaise au niveau de beaucoup de jeunes lutteurs, qui ne parviennent pas à avoir un combat pendant plusieurs années et se trouvent ainsi exposés à diverses tentations. «On a assisté à un développement de la lutte traditionnelle avec frappe au détriment des autres formes de lutte (libre et gréco-romaine avec 11 licenciés) qui ont donné par le passé des titres de gloire à notre pays», relate la source.
 
La domination de la lutte avec frappe sur les autres formes de lutte crée un malaise
 
L’hégémonie de la lutte avec frappe sur les autres formes de lutte a favorisé un malaise persistant, marqué, d’une part, par des rapports difficiles entre le Cng et certains acteurs adeptes de la lutte traditionnelle sans frappe ou de la lutte libre. Raison pour laquelle le ministre des Sports a convoqué les Concertations nationales sur la lutte, ce week-end, à l’arène nationale, pour trouver une solution définitive. Le but, organiser avec les différents acteurs et partenaires une réflexion large et approfondie sur les nouveaux défis de la lutte sénégalaise.
 
Mansour SAMB

Dans la même rubrique :