Le Directeur de cabinet du ministre des Finances et du Budget, Bassirou Sarr, venu représenter le ministre Cheikh Diba, a rappelé que le gouvernement est engagé dans la consolidation budgétaire. Et il en veut pour preuve le Projet de loi de finances 2026 déposé à l’Assemblée nationale, qui fait ressortir que le déficit va passer de 7,8% à 5,8%. Revenant sur la question des arriérés soulevée par le président du Conseil national du patronat, Bassirou Sarr fait remarquer que le gouvernement, de manière exceptionnelle, a fait un effort dans la loi de finances rectificative 2025 en allouant un montant de 500,9 milliards destiné à l’apurement de ces arriérés. «Dans ces arriérés, nous avons plusieurs composantes. La première liée à des marchés publiques qui sont financés sur ressources extérieures et concernait l'exercice 2024 et les exercices antérieurs. Aujourd'hui, sur un montant de 249 milliards qui était prévu, nous avons apuré 218 milliards», informe le Directeur de cabinet. Ce qui lui fait dire qu’en dépit du contexte difficile, «nous avons le taux de croissance le plus élevé en Afrique et nous comptons atterrir en fin d’année avec un taux de croissance de 7,8%», déclare le Directeur de cabinet. Poursuivant sur la problématique des arriérés, il rappelle que le ministre des Finances et du Budget a saisi l’ensemble des entités du secteur privé, pour faire un recensement exhaustif de ce que l’Etat doit à ces entreprises. Et la prochaine étape, dit-il, sera l’apurement. «Dans la loi de finances déposée à l’Assemblée nationale, un montant de 300 milliards complémentaire est réservé pour l’apurement de ces arriérés», informe M. Sarr.
M.C