LE CAMP DE KHALIFA SALL PREND SON DESTIN EN MAIN, SAMEDI: «Nous allons lancer un manifeste sous forme de courant à l’intérieur du Parti socialiste»



Ce sont les murs de la maison du Parti socialiste qui vont trembler avec cette information captée par «Les Echos». A partir de samedi prochain, en effet, les proches du maire de Dakar, qui travaillent à récupérer l’appareil, mettront en place «un manifeste sous forme de courant à l’intérieur du Parti socialiste». Détournés de leurs objectifs, à cause des péripéties que traversent le maire de Dakar et ses collaborateurs, la frange du Parti socialiste opposée à Ousmane Tanor Dieng n’a pas pour autant dit son dernier mot. Elle se prépare, selon nos informations, à l’ultime combat pour le contrôle de la formation verte. Samedi prochain la «séparation» sera actée. Selon nos informateurs, les «socialistes des valeurs» seront à Kaolack. «Ce sera un grand rassemblement, un conclave qui réunira tous les socialistes, notamment les membres du Comité central qui se reconnaissent dans la ligne défendue par Khalifa Sall et Cie», révèle notre interlocuteur qui ajoute : «ils vont se réunir et ils vont réfléchir sur le parti et au finish, arrêter une résolution».
Une autre source de confirmer : «nous allons lancer un manifeste sous forme de courant à l’intérieur du Parti socialiste».
Conférence de presse à 16h jeudi
Au sujet de l’affaire Khalifa Sall, dont l’ouverture du procès est prévue demain jeudi, notre source de dire que les membres de la cellule de communication pour le grand conclave de Kaolack feront face à la presse, le même jour, à partir de 16h, au quartier général (QG) de la coalition à Sacré-Cœur. «En convoquant la presse dans l’après-midi, nous espérons pouvoir commenter l’actualité à chaud de ce qui va sortir du palais de justice. Le procès, c’est le matin, c’est sûr que dans l’après-midi, à 16h déjà, tout le monde aura quitté le palais de justice de Lat Dior et ça permettra de pouvoir commenter l’actualité et nous projeter par rapport à la riposte qu’on veut faire sur le conclave de Kaolack», éclaire notre interlocuteur.
Madou Mbodj

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