Procédant, samedi, au lancement de son mouvement «Génération Sénégal émergent» (Gse), le Directeur général du Port autonome de Dakar (Pad), Aboubacar Sédikh Bèye, a déclamé un riche discours axé sur les fondamentaux de son organisation politique, mais également sur la défense du bilan du Président Macky Sall. Un bilan porté par le programme Plan Sénégal émergent (Pse) que la Génération Sénégal émergent s’approprie localement. C’était devant une foule monstre en présence de plusieurs autorités.
Ouvrant son discours par un rappel de l’histoire du Sénégal, notamment les années difficiles causées à l’époque par les Programmes d’ajustement structurel, Aboubacar Sédikh Bèye a laissé entendre qu’il suffit d’avoir des yeux pour voir qu’on est loin, très loin de ces années difficiles. «Ce rappel juste pour dire qu’aujourd’hui, l’administration du Président Macky Sall ne parle pas de politiques d’austérité, mais plutôt d’émergence du pays à l’horizon 2035», illustre le Directeur du Pad. Ainsi, soutient-il, «Génération Sénégal émergent» (Gse), qui est la déclinaison locale du Plan Sénégal émergent (Pse), pratiquée dans la commune Dieuppeul-Derklé, s’articule autour de trois grands piliers : il s’agit d’abord de l’autonomisation des jeunes et des femmes par l’Education/la Formation pour développer le capital humain et libérer les énergies individuelles; ensuite de la promotion de l’Entreprenariat des jeunes et des femmes pour en faire une génération créatrice de richesses et suffisamment outillée pour transformer structurellement notre économie et devenir des acteurs clefs de la mondialisation; et enfin la promotion des activités de Santé/Environnement/Sécurité pour améliorer le cadre de vie et créer un espace propice à l’éclosion des talents dont regorge la commune.
«Les pays aux dirigeants les plus visionnaires, les plus entreprenants, seront les premiers et les seconds se feront diriger»
Convaincu que la vision du Plan Sénégal émergent reste ce que le Président Macky Sall a apporté de meilleur au Sénégal, Aboubacar Sédikh Bèye a indiqué que la vision, c’est ce qui structure, ce qui permet de planifier, de mesurer, de rectifier ou d’accélérer s’il y a lieu. «Nous vivons dans un monde de compétition où rapidité et agilité sont les critères d’excellence. Vous devez aller plus vite que les autres si vous voulez survivre. Les pays aux dirigeants les plus visionnaires, les plus entreprenants, seront les premiers et les seconds se feront diriger. Ils seront à la traine, et leur jeunesse n’aura comme alternative que les portes de l’émigration», avertit-il.
Et à l’en croire, le Sénégal est bien parti pour faire partie du premier lot. Puisque, dit-il, c’est comprenant des enjeux que le Président Macky Sall a parcouru le pays de long en large, de fond en comble, bien avant son élection, à l’écoute des populations. «De ces rencontres avec les citoyens, est né son programme de campagne en 2012, le Yoonu Yokkute. Dans ce programme, le Président fondait déjà sa vision autour des femmes, des jeunes et du monde rural».
Une stratégie qui semble payer, comme il le laisse entendre en évoquant les questions économiques. En effet, s’adressant au ministre de l’Economie des Finances et du Plan, le Directeur général du port a souligné les performances de l’économie sénégalaise depuis 2012 «avec pour la première fois de l’histoire du pays une performance de trois années successives de croissance économique de plus de 6% de PIB en termes réels». Il a également évoqué la maitrise de l’inflation ou encore de la mise en place de la Délégation à l’entreprenariat rapide (Der). Sur le domaine de la santé, il a souligné les performances en matière de santé maternelle et infantile, la baisse de la mortalité infanto-juvénile, l’état nutritionnel des enfants, la Cmu etc.
Fervent défenseur du Président Macky Sall et de son bilan, Aboubacar Sédikh Bèye a tenu à porter la réplique à ceux qui soutiennent que les réalisations du Président sont un concours de circonstances ou qui conteste les chiffres. «En réalité, tout cela procède d’une claire vision stratégique fondée sur une expérience de gouvernement et d’un processus de «pencoo» qui a permis à un homme d’actions de combiner sa longue expérience de gouvernement avec l’écoute des populations pour élaborer ce que nous connaissons aujourd’hui comme Pse».
Synthèse Sidy Djimby NDAO