Le syndicat des footballeurs est maintenant une réalité au Sénégal depuis ce samedi 11 juillet 2020. Une initiative de l’ancien international sénégalais, Lamine Mboup, qui se veut le défenseur du droit des footballeurs sénégalais.
Union nationale des footballeurs professionnels du Sénégal (Unfps). C'est le nom du nouveau regroupement des footballeurs locaux sénégalais qui veillera sur les droits de ces professionnels. Pour le moment, un bureau provisoire a été mis en place pour diriger l'organisation en attendant une assemblée générale élective. Lamine Mboup a été élu secrétaire général du syndicat. «A travers ce syndicat, je veux que les joueurs soient respectés, que tout ce qu'il faut pour un footballeur professionnel soit mis en œuvre par la ligue professionnelle», confie Lamine Mboup le secrétaire général de l’Unfp section Sénégal. D’ores et déjà, le syndicat vise déjà ses postes au niveau des instances de décision du football pour mieux défendre l’intérêt des footballeurs. «Nous allons avoir un poste au comité exécutif de la fédération et à la chambre des résolutions des litiges. Donc, on va travailler ensemble parce qu’aujourd’hui, personne ne peut parler de football sans ses acteurs», avance-t-il avant d’ajouter : «la dernière fois, quand je me révoltais, je disais que le vendeur d'arachides est plus nanti que le footballeur. Parce que lui quand il vend son arachide, il sort et il a 10.000. Par contre, le footballeur n’a que 500 F pour son transport. Il faut donc arrêter. Et quand un joueur gagne des centaines de millions pour le club, mais qu’est-ce qui profite, ce n’est même pas les joueurs, mais plutôt les dirigeants. Cela doit s'arrêter. Et les autres joueurs qui n'ont pas de contrat, qu'est-ce qu’ils deviennent eux ? On ne s'en occupe pas. Et ils deviennent des chômeurs avérés. Il faut qu’on les sécurise». Concernant la reconnaissance de la Fédération, Lamine Mboup assure que c’est une obligation : La Fédération reconnaît toute entité qui a fait son assemblée générale et a fait son procès-verbal. Donc aujourd’hui, la fédération est obligée d’accepter cette association, parce que ce sont des droits. Le président de la Fédération est avocat. Il sait ce que c’est un droit et des obligations. L'assemblée générale a été faite. On va envoyer la lettre à la Fédération et elle va la recevoir. Et puis c’est fini».
«Le salaire du joueur sénégalais doit être revu»
Pour l'ancien joueur de la Jeanne d’Arc de Dakar, d’Al Masry (Egypte) et de Martigues (France), la création de ce syndicat matérialise «un combat de longue haleine». Pour l’histoire, Lamine Mboup raconte son inspiration de créer cette association. «La première fois que ça m'est venu à l’esprit, c’est quand j’étais entraîneur de la Jeanne D’Arc. J’ai vu que les joueurs n'avaient même pas avec eux leur contrat, ce qui n'est pas normal. En plus, le salaire de base des joueurs n’est pas bon. Parce dans le football, il existe beaucoup de paramètres pour que le joueur soit performant». Il poursuit : «je pense même que le salaire du joueur sénégalais doit être revu. C’est pourquoi nous allons travailler pour que tout ceci soit bien géré. C'est maintenant que le travail vient de commencer. On a essayé depuis 9 ou onze ans, je suis dessus. Aujourd’hui, c’est arrivé, je suis satisfait et ces joueurs ont pris des décisions. Cela veut dire qu’ils ne vont rien lâcher. Les instances dirigeantes savent que nous sommes prêts pour les affronter pour que ces joueurs soient régularisés», déclare l’ancien international sénégalais.
Union nationale des footballeurs professionnels du Sénégal (Unfps). C'est le nom du nouveau regroupement des footballeurs locaux sénégalais qui veillera sur les droits de ces professionnels. Pour le moment, un bureau provisoire a été mis en place pour diriger l'organisation en attendant une assemblée générale élective. Lamine Mboup a été élu secrétaire général du syndicat. «A travers ce syndicat, je veux que les joueurs soient respectés, que tout ce qu'il faut pour un footballeur professionnel soit mis en œuvre par la ligue professionnelle», confie Lamine Mboup le secrétaire général de l’Unfp section Sénégal. D’ores et déjà, le syndicat vise déjà ses postes au niveau des instances de décision du football pour mieux défendre l’intérêt des footballeurs. «Nous allons avoir un poste au comité exécutif de la fédération et à la chambre des résolutions des litiges. Donc, on va travailler ensemble parce qu’aujourd’hui, personne ne peut parler de football sans ses acteurs», avance-t-il avant d’ajouter : «la dernière fois, quand je me révoltais, je disais que le vendeur d'arachides est plus nanti que le footballeur. Parce que lui quand il vend son arachide, il sort et il a 10.000. Par contre, le footballeur n’a que 500 F pour son transport. Il faut donc arrêter. Et quand un joueur gagne des centaines de millions pour le club, mais qu’est-ce qui profite, ce n’est même pas les joueurs, mais plutôt les dirigeants. Cela doit s'arrêter. Et les autres joueurs qui n'ont pas de contrat, qu'est-ce qu’ils deviennent eux ? On ne s'en occupe pas. Et ils deviennent des chômeurs avérés. Il faut qu’on les sécurise». Concernant la reconnaissance de la Fédération, Lamine Mboup assure que c’est une obligation : La Fédération reconnaît toute entité qui a fait son assemblée générale et a fait son procès-verbal. Donc aujourd’hui, la fédération est obligée d’accepter cette association, parce que ce sont des droits. Le président de la Fédération est avocat. Il sait ce que c’est un droit et des obligations. L'assemblée générale a été faite. On va envoyer la lettre à la Fédération et elle va la recevoir. Et puis c’est fini».
«Le salaire du joueur sénégalais doit être revu»
Pour l'ancien joueur de la Jeanne d’Arc de Dakar, d’Al Masry (Egypte) et de Martigues (France), la création de ce syndicat matérialise «un combat de longue haleine». Pour l’histoire, Lamine Mboup raconte son inspiration de créer cette association. «La première fois que ça m'est venu à l’esprit, c’est quand j’étais entraîneur de la Jeanne D’Arc. J’ai vu que les joueurs n'avaient même pas avec eux leur contrat, ce qui n'est pas normal. En plus, le salaire de base des joueurs n’est pas bon. Parce dans le football, il existe beaucoup de paramètres pour que le joueur soit performant». Il poursuit : «je pense même que le salaire du joueur sénégalais doit être revu. C’est pourquoi nous allons travailler pour que tout ceci soit bien géré. C'est maintenant que le travail vient de commencer. On a essayé depuis 9 ou onze ans, je suis dessus. Aujourd’hui, c’est arrivé, je suis satisfait et ces joueurs ont pris des décisions. Cela veut dire qu’ils ne vont rien lâcher. Les instances dirigeantes savent que nous sommes prêts pour les affronter pour que ces joueurs soient régularisés», déclare l’ancien international sénégalais.