Un réseau de contrebande impliquant des Sénégalais et un Tunisien a été démantelé par la Garde civile espagnole. En effet, deux de nos compatriotes ont roulé dans la farine beaucoup d’Européens et d’Africains avant que les forces de l’ordre espagnoles ne mettent à nu leur stratégie qui consistait à vendre des montres contrefaites de très haute valeur à des prix qui dépassent l’entendement.
Certainement, ceux qui se rendront compte qu’ils ont acheté des montres contrefaites portant les marques Rolex ou Hublot vont s’arracher les cheveux, en sachant qu’ils ont payé le prix d’une vraie pour une fausse marque. En effet, deux Sénégalais et un Tunisien ont été interpellés, hier, en Espagne, dans le cadre d’une enquête ouverte depuis des mois par la Garde civile espagnole. Tout est parti d’une plainte d’un client qui a acheté une montre Hublot, dans un magasin se situant sur les marchés d’Oriñón. La victime, qui visiblement n’en revenait pas d’avoir dépensé quelques millions pour une fausse montre, a tout de suite saisi les forces de l’ordre. Ainsi, les limiers ont mis sens dessus-dessous les marchés d’Oriñón et de Laredo. Hier, ils ont effectué une descente musclée dans deux magasins qui servaient de stockage à nos compatriotes et leur acolyte tunisien. Ainsi, ils ont saisi une quinzaine de montres de grande marque comme Rolex, Hublot et autres.
Arrêtés sur le champ, les trois faussaires seront immédiatement conduits au commissariat, avant d’être entendus. En faisant l’inventaire des montres contrefaites vendues, les limiers se sont arrêtés à la somme faramineuse de 624 millions de francs Cfa. Une manne financière énorme, qui a permis aux faussaires d’étaler leurs tentacules dans le marché noir espagnol en gardant le monopole des montres contrefaites. En clair, les faussaires pouvaient vendre une montre Hublot jusqu’à plus de 10 millions de francs. Ainsi ils vendaient les montres à travers toute l’Europe. Les limiers ont découvert aussi dans deux points de vente des articles contrefaits des premières marques commerciales de ceintures. Ainsi ils répondront du chef d’accusation de délit contre la propriété industrielle. Sur ce, ils feront face à un juge du tribunal de première instance de Castro Urdiales.
Samba THIAM