Kärcher




Flux et reflux, c’est ce balancement qui rythme le landernau politique sunugaalien, où les partis, les coalitions et autres mouvements naissent, s’allient, se séparent, se retrouvent, divorcent encore suivant uniquement des intérêts cryptos. Ce, parce que la plupart des formations enregistrées auprès du ministère de l’Intérieur ne se sont jamais pesées à travers une élection. Et la tempête qui agite la coalition présidentielle aujourd’hui est symptomatique de ce désordre qui sévit dans la classe politique et qu’il urge de régenter. Il fut un moment où l’on parlait de partis télécentres, pour railler des formations politiques ne regroupant que 3 pelés et 2 tondus, n’ayant souvent même pas d’adresse connue. Et ces « leaders » qui les drivent ne cherchent qu’à se caser, en s’accrochant aux basques de partis ayant le vent en poupe. Tous les Sunugaaliens ont conscience de cet état de fait et demandent qu’une solution y soit apportée dare-dare. Le nouveau régime en a posé les prémices lors du dialogue national, mais, comme pour les autres initiatives à mettre en œuvre, les reliques et scories du système moribond s’y opposent farouchement. Pour dire que plus qu’un balai, c’est un Kärcher qu’il faut finalement.
Waa Ji
 
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