Kabirou Mbodje porte plainte contre l’Ofnac et contre des organes de presse



 
Le rapport de l’Ofnac déposé sur la table du président de la République ne sera pas sans effet. Ce rapport qui a évoqué la gestion de Wari par Kabirou Mbodje a suscité le courroux de ce dernier qui a décidé d’ester en justice. Le Directeur général de Wari a, en effet, déposé une plainte devant le procureur de la République contre l’Ofnac, elle-même, mais également contre tous les organes de presse qui ont repris les accusations de l’institution de contrôle. Il les poursuit pour diffamation et diffusion de fausses nouvelles. Selon Kabirou Mbodje, tout ce qui a été écrit dans le rapport de l’Ofnac est faux. Quand l’institution dit : «les investigations menés (sic) ont permis de révéler que Monsieur Kabirou Mbodje, en violation des dispositions de l’Ohada se serait accaparé de la société Wari au détriment de ses coactionnaires…de transférer le siège de la société au Togo en créant d’autres filiales, aurait refusé de transmettre aux associés des documents sociaux», elle a tout faux. A l’en croire, il s’agit d’«accusations mensongères et gratuites sur des faits dont les auteurs ont déjà saisi la justice à plusieurs reprises et ont été déboutés par un dernier arrêt de la Cour suprême du Sénégal».
 
Kabirou Mbodje porte plainte contre l’Ofnac et des organes de presse (bis)
Pour Kabirou Mbodje, tout ce que dit l’Ofnac et repris par la presse n’est que simples «accusations mensongères, sans aucun fondement, sans preuve, mélangeant des sujets n’ayant rien à voir les uns avec les autres». En sus, de son avis, la loi portant création de l’Ofnac ne donne à cette dernière des prérogatives que contre des « sociétés publiques ou privées ayant une relation avec une société privée». Il ajoute : «or, la société Wari, outre le fait qu’elle ne soit pas une société de droit sénégalais et n’ayant aucune représentation au Sénégal, mais basée légalement au Togo, est une société strictement privée et commerciale n’ayant aucune relation contractuelle ou commerciale avec une quelconque entité publique au Sénégal». Ce, entre autres griefs. Aussi, précise-t-il, si l’immunité des membres de l’Ofnac faisait obstacle à une inculpation pour les faits qu’il a visés, «les personnes et les structures ayant repris et véhiculé ces fausses informations devraient, elles, être poursuivies», souligne-t-il dans sa plainte. 
 
LES ECHOS

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