Incroyable : quand Pastef appelle à des sanctions contre des chroniqueurs

C’est ce qu’on appelle retour de bâton. Cheuteuteuteu. Vraiment extraordinaire ce que Pastef nous sort. Faut croire que les critiques et autres retours de bâton ont fini de les atteindre. Pour nous occuper de nos affaires, disons qu'en réponse aux attaques de tout bord, le Pastef dit qu'il n'acceptera plus, sous le couvert de la liberté d'expression, que des gens s'en prennent librement à leur parti. Le Pastef se déclare engagé à utiliser toutes les voies de droit pour faire cesser ces incivilités et grossièretés qui sont contraires aux bonnes mœurs et constituent des infractions pénalement réprimées, en vertu du Code pénal, du Code de la presse et des Cahiers de charges des entreprises de presse. "Le droit à l'information, en tant que norme à valeur constitutionnelle, ne saurait être un prétexte pour tolérer de telles dérives. Le parti de Sonko dénonce dans le même ordre l’attitude de certaines émissions télévisées et de certains chroniqueurs qui, sous couvert de leurs statuts, se livrent à des attaques verbales violentes, parfois à caractère insultant, visant à diffamer les institutions et les dépositaires du pouvoir politique. «Ces injures publiques, proférées et tolérées par le silence complice de certaines rédactions, soulèvent des interrogations légitimes sur une éventuelle connivence entre certains médias et ces chroniqueurs-insulteurs". Pastef appelle à une prise de responsabilité de la part des médias, qui ont un rôle crucial à jouer dans le respect des principes d’éthique et de déontologie.