INFRASTRUCTURES DISPONIBLES À DAKAR ET AILLEURS :Matar Bâ annonce la reprise des Navétanes après les législatives



Après quelques mois de suspension à cause de la pandémie à Covid-19, mais surtout de l’insuffisance d’infrastructures sportives à Dakar et ailleurs, les Navétanes vont reprendre leurs droits après les élections législatives du 31 juillet prochain. L’annonce a été faite, hier, à l’arène nationale, par le ministre des Sports, Matar Ba.
 
 
 
Rien n’empêche la reprise des Navétanes. Ainsi, s’exprimait le ministre des Sports, Matar Bâ, à l’occasion d’une rencontre qu’il présidait, à l’arène nationale, avec les responsables du mouvement Navétanes et des autorités administratives de secteurs différents.
 
Ce qui motive la décision du ministre sur la reprise des Navétanes
 
Après la pandémie et la fermeture de plusieurs infrastructures sportives dans la région de Dakar, renseigne le ministre, il y a eu une souffrance de la part des sportifs. Et pour preuve, quand le stade Demba Diop et celui Léopold Sédar Senghor sont fermés, il y a toujours des difficultés dans la région de Dakar. Mais, il est à magnifier la posture des responsables du mouvement Navétanes, mais aussi celle des acteurs du sport, en général, qui ont compris qu’il fallait attendre pour trouver des solutions. «Aujourd’hui, on entrevoit des solutions parce qu’on a vu qu’aux Parcelles Assainies, il y a possibilité de jouer là-bas ; à Yoff aussi. En plus, des infrastructures de proximité à Mbao, Pikine, Guédiawaye, Rufisque et à Hann Bel-air. Partout, on a des infrastructures sportives. On a ciblé aussi l’Ecole de police, où on a un bon terrain, le camp Leclerc ; avec l’accord de l’autorité militaire et de la police aussi, il y a possibilité d’organiser des compétitions là-bas», a déclaré le ministre.
 
Ces deux leviers qui gangrènent l’organisation des compétitions sportives
 
Suffisant pour que Matar Ba indique «qu’il n’y a rien qui empêche la reprise des Navétanes dans la région de Dakar. D’autant plus qu’il n’y a pas de difficultés dans les autres régions». Cependant, le ministre a mis le doigt sur deux difficultés (violence et défaut d’imprégnation des textes régissant le mouvement par les supporters), qui sont en train de gangrener l’organisation des compétitions sportives au Sénégal, en particulier, dans la région de Dakar. Ainsi, il invite chacun à prendre ses responsabilités et s’impliquer dans le combat par la formation mais surtout par la dénonciation des individus malintentionnés et l’application de lourdes sanctions contre ceux-ci.
 
Des enquêtes sérieuses sur la création des Asc, Crd spécial sur les phases régionales
 
Le ministre des Sports a exhorté aussi ses partenaires à démultiplier les disciplines sportives, en vue de faire des associations sportives et culturelles (Asc) des greniers pour préparer des basketteurs, des handballeurs, des athlètes….Et ceci, dans la perspective de la réorientation du mouvement Navétanes, qui soit utile à la société. «Tout est fin prêt. D’ici, le 5 août, après les élections législatives, le travail pourra démarrer». Il a évoqué aussi la question de la durée des Navétanes et celle de la création à tout bout de champ d’Asc. «Il faut des enquêtes sérieuses, comme le prévoient les textes, pour voir s’il y a possibilité ou pas de créer une Asc. Éviter de créer des ailes dissidentes partout, ça aussi c’est source de violences ; circonscrire l’organisation dans une durée raisonnable et tenir les phases régionales à Dakar, d’où la tenue prochaine d’un Comité régional de développement spécial (Crd) avec le gouverneur.
 
Vieux Père NDIAYE
 
 
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