IMPLIQUÉ DANS UNE AFFAIRE DE MŒURS, SIDY SARR S’EXPLIQUE: «Des gens voulaient me salir…»



 
Accusé d’avoir eu des relations sexuelles avec des mineures de 17 ans et placé en garde à vue depuis lundi puis relâché mercredi, l’international sénégalais Sidy Sarr est revenu sur l’affaire et a donné plus d’explications.
 
Le sociétaire de Nîmes Olympique a vécu une semaine difficile, notamment la journée de mercredi où il a fait face à un magistrat. Sidy Sarr qui est placé sous contrôle judiciaire a réagi sur l’histoire. Selon lui, les faits présumés de «recours à la prostitution de mineures» qui lui sont reprochés sont «des fausses accusations des gens qui voulaient le salir». Tout en précisant qu’il sera de retour à l’entrainement : «je suis chez moi et demain je reprendrai mon travail que j’aime : le football». Le joueur compte bien oublier cette affaire et avancer, mais avant, il compte sur la justice pour retrouver sa voiture volée par ses accusatrices. Elles auraient profité du fait que le joueur soit endormi dans son appartement pour récupérer les clefs de son véhicule de luxe et essayer ensuite de le vendre dans le quartier de Pissevin, à Nîmes.
 
Son avocat aussi a pris la parole
 
L’avocate de Sidy Sarr, Khadija Aoudia, s’est exprimée sur Objectif Gard, sur la mise en examen pour «recours à la prostitution de mineure» de son client. «Mon client a été victime d’une manipulation», indique son avocate Khadija Aoudia. «Il a eu durant le week-end des relations sexuelles tarifées avec une jeune femme, âgée de 17 ans. Trois jeunes femmes au total sont impliquées. L’infraction reprochée à mon client est liée au fait qu’il ait été victime d’une manipulation par ces trois jeunes filles», a déclaré l’avocate de Sidy Sarr.
Par ailleurs, une jeune femme de 19 ans condamnée en comparution immédiate, mardi 19 octobre, à 6 mois de prison avec un sursis probatoire de 2 ans, pour le vol avec ruse et en récidive du véhicule de luxe du joueur, a été une nouvelle fois placée en garde à vue hier, selon les informations de l’avocate. Le parquet de Nîmes souhaite sa mise en examen pour «proxénétisme aggravé» et demande qu’elle soit écrouée.
 
 
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