N’en déplaise aux responsables de la Sococim qui avaient annoncé une hausse du prix du ciment, à hauteur de 3500 F Cfa sur la tonne, l’expliquant par les taxes étatiques sur le produit. Mais le gouvernement a réagi vigoureusement, en maintenant les prix plafond du ciment à leurs niveaux antérieurs. «En application des dispositions de l’article 43 de la Loi numéro 94-63 du 22 août 1994 sur le prix, la concurrence et le contentieux économique, les prix plafond du ciment ex usine sont fixés aux prix antérieurement pratiqués au 1er janvier 2018», indique-t-on dans un arrêté ministériel.
Se voulant ferme, le ministre Alioune Sarr soutient qu’il «est considéré comme prix illicite tout prix supérieur aux prix plafond fixé à l’article premier conformément à l’article 45 alinéa 2 de la Loi susvisée». Mieux, le patron du commerce sénégalais brandit le bâton contre le cimentier établi à Rufisque, et à tous les autres en général (Ciments du Sahel et Dangote). «Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la Loi numéro 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique», menace-t-il.
Se voulant ferme, le ministre Alioune Sarr soutient qu’il «est considéré comme prix illicite tout prix supérieur aux prix plafond fixé à l’article premier conformément à l’article 45 alinéa 2 de la Loi susvisée». Mieux, le patron du commerce sénégalais brandit le bâton contre le cimentier établi à Rufisque, et à tous les autres en général (Ciments du Sahel et Dangote). «Les infractions aux dispositions du présent arrêté sont passibles de sanctions prévues par la Loi numéro 94-63 du 22 août 1994 sur les prix, la concurrence et le contentieux économique», menace-t-il.