HORREUR EN PLEIN COUVRE-FEU A PIKINE: Un homme de 40 ans non identifié tué de trois coups de couteau à l’abdomen puis jeté dans un puits




 

Le corps sans vie d’un individu non identifié, âgé environ de 40 ans, a été découvert flottant dans les eaux d’un puits, dimanche dernier, aux environs de 09h, au quartier Touba Seras en face de la société Sogas située dans le département de Pikine en banlieue dakaroise. Mais, à l’examen du cadavre, tout laisse croire à un effroyable meurtre commis en plein couvre-feu, dans la nuit du samedi au dimanche dernier.

 

 

 

Pikine s’est réveillé dans la consternation et l’émoi, dimanche 19 avril dernier, suite à la découverte du corps sans vie d’un homme non identifié dans les eaux d’un puits au quartier à Touba Seras, en face de la société Sogas. C’est le vigile du garage des camions nommé M. Dia qui a découvert l’horreur. Le gardien de nuit a l’habitude de se rendre au petit matin au puits pour y puiser de l’eau afin de satisfaire ses besoins. Mais, à peine il introduit le puiseur à l’intérieur, il manque de s’arracher le cuir chevelu lorsqu’il aperçoit le corps d’un individu flottant dans les eaux du puits. Il retire immédiatement le récipient des flots, affiche de gros yeux terrifiés et tremble de peur. Il crie à l’horreur et alerte par des cris les gens, qui accourent. La nouvelle de la découverte macabre se répand vite dans la localité et pousse les habitants à se livrer à des commentaires et autres supputations aussi divers que variés. Une immense foule se masse sur les lieux du drame et tente d’identifier le défunt dans les eaux. On joue des coudes et des pieds pour atteindre les rebords dudit puits et jeter un coup d’œil à l’intérieur pour constater de visu la tragédie.

 

Le corps repêché dans le puits de 5m de profondeur, trois blessures apparentes à l’abdomen par objet tranchant

 

Alertés, aux environs de 9h, les limiers du commissariat d’arrondissement de Pikine débarquent. Ils dégagent la foule de curieux et sacrifient aux constatations d’usage. Ils prennent des images et cherchent des indices sur la scène.  Les sapeurs-pompiers arrivent sur les lieux à leur tour et procèdent à l’extraction du corps sans vie du puits profond de 5 mètres. Mais, à l’examen du cadavre, rapportent nos sources, il a été constaté trois traces de blessures apparentes au niveau de l’abdomen. Des blessures apparentes qui seraient occasionnées par un objet tranchant (couteau).

 

Le défunt était torse nu, la piste du meurtre commis en plein couvre-feu agitée

 

Le défunt n’était habillé que d’un pantalon jean et avait le torse nu. Mais, à la lisière des éléments matériels du drame, soutiennent nos interlocuteurs, la thèse du meurtre avec usage de couteau reste la plus plausible. Un meurtre crapuleux perpétré suite à une ignoble agression à l’arme blanche contre le défunt, ou une bagarre entre chevillards à la société Sogas sur fond de règlements de comptes. Le crime serait ensuite survenu en plein couvre-feu, dans la nuit du samedi 18 au dimanche 19 avril dernier, loin des yeux indiscrets des populations, qui se sont terrées dans leurs domiciles en raison du couvre-feu.

 

Le corps à l’hôpital Aristide Le Dantec pour autopsie, aucune interpellation ni arrestation

 

Le corps sans vie de l’homme non identifié a été acheminé par les sapeurs à l’hôpital Aristide Le Dantec pour les besoins d’une autopsie. Les limiers de Pikine ont ouvert une enquête préliminaire puis démarré les auditions tous azimuts, en vue de reconstituer toutes les pièces du puzzle ; mais aussi mettre éventuellement le grappin sur le ou les auteur(s) de l’acte horrible. Le corps n’était pas en état de décomposition très avancée au moment de le repêcher du puits. Ce qui laisse croire à un meurtre perpétré la veille du jour de la découverte macabre par le vigile de nuit du garage des camions des lieux nommé M. Dia.

 

Vieux Père NDIAYE


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