HORREUR AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ SÉNÉGALAISE AU MAROC: Fatou Baldé tuée par son mari Ibrahima Diop sous les yeux de leur fille de 2 ans et demi



 
 
L’horreur a été vécue avant-hier, au sein de la communauté  sénégalaise établie à Casablanca où Fatou Baldé, Sénégalaise de 25 ans, a été tuée dans sa  maison par son propre mari. Selon un membre de la famille, la scène de violence s’est déroulée sous les yeux de la fille du couple, âgée de 2 ans et demi.
 
 
C’est à se demander si certains de nos compatriotes ne mutent pas en démon dès qu’ils mettent les pieds à l’étranger. Et si nous avons eu, dans le passé, à relater  des cas de viol, d’agression et de trafic de drogue qui sont fréquent chez nos compatriotes, celui-ci dépasse l’entendement.  Et pour cause, un Sénégalais du nom d’Ibrahima Diop a tué sa femme Fatou Baldé.
Selon un membre de la famille, la scène d’horreur a eu lieu dans la soirée d’avant-hier dans leur maison située à Sara Salam, à Casablanca et en présence de leur fille.
Fatou Baldé avait une petite crèche chez sa mère. Et beaucoup de Sénégalais emmenaient leurs enfants chez la dame. Jeudi matin, comme d’habitude, les parents sont venus déposer leurs bébés. Mais, ils ne trouvent personne sur les lieux. Leurs tentatives pour joindre Fatou Baldé sont restées vaines. Ils ont même tenté d’appeler le mari, mais impossible de l’avoir lui non plus.
Une dame, parent d’élève, va insister pendant plusieurs minutes avant de tomber sur la sœur d’Ibrahima qui lui annonce la : «Fatou a été tuée par son mari».
 
Ibrahima Diop, le mari,pleure toutes les larmes de son corps
 
D’après le membre de la famille, Ibrahima Diop était très violent. «Ce n’est pas la première qu’il tabasse sa femme. Souvent il la faisait même sortir de la maison. A plusieurs reprises aussi, Fatou Baldé quittait elle-même la maison, mais, malheureusement, elle était toujours renvoyée chez elle», laisse-t-il entendre. Pour le moment, personne ne peut expliquer comment le mari a tué sa femme. A part le mari et leur fille, deux dames habitaient dans l’appartement. Elles avaient loué des chambres chez les Diop. D’ailleurs, elles ont toutes été embarquées par la police marocaine qui a appelé au consulat pour faire part de la nouvelle. Le mari, originaire de Dakar, plus précisément des Parcelles Assainies Unité 15, est actuellement dans les locaux de la police et ne cesse de pleurer. Jusqu’à présent, aucune déclaration n’a été faite.
 
Fatou Baldé, une femme sans problème
 
D’après les témoignages de sa famille, Fatou était une femme simple, gentille et très accueillante. Une femme courageuse qui a beaucoup encaissé ces dernières années mais qui, malgré tout, gardait toujours le sourire aux lèvres.
Originaire de Kafountine, elle laisse derrière elle une fille qui ne va certainement jamais avoir de souvenirs de sa mère.
Khadidjatou DIAKHATE
 
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