HORREUR A KEUR MASSAR: Une fille traînée dans la forêt classée puis sauvagement violée à tour de rôle



 
Deux violeurs en série ont jeté leur dévolu sur une fille, dans la nuit du 11 au 12 février dernier, dans la commune de Keur Massar. Les prédateurs sexuels ont en effet intercepté la demoiselle dans la rue et l’ont endormie avec un produit puis traînée jusque dans les buissons de la forêt classée de la localité avant de se relayer sur elle.
 
Keur Massar a encore abrité un ignoble cas de viol collectif, perpétré nuitamment dans la forêt classée sur une fille par deux individus qui se définissent comme de redoutables prédateurs sexuels. Alors que les populations de la commune continuent de s’émouvoir encore de l’horrible mésaventure de la jeune femme sauvagement violée à tour de rôle le 26 janvier dernier par deux maniaques arrêtés, voilà qu’une autre demoiselle passe à la trappe.
 
 
La victime conduite dans un piteux état à la brigade 
 
 
Durant la nuit du mercredi dernier, une ambulance s’enfonce à toute vitesse dans la commune de Keur Massar et vient se garer net devant les locaux de la brigade territoriale de gendarmerie de la commune. L’ambulance est conduite par les services d’urgence de l’hôpital Principal de Dakar. Croyant que les soldats du feu veulent une réquisition à médecin, les hommes en bleu se grouillent et se massent devant le véhicule au gyrophare activé. Mais, à l’intérieur de l’ambulance, ils tombent sur une fille très mal en point qui, entre deux sanglots, déclare avoir été violée par deux individus non identifiés dans la forêt classée. Elle leur adresse ensuite une lettre-plainte contre X ainsi que son certificat médical délivré par un médecin gynécologue, qui atteste en des termes clairs le viol. Comme ce fut le cas de l’autre jeune femme.
 
 
 
Elle est bastonnée, droguée, dépouillée de ses biens puis abandonnée sur les lieux
 
 
Dans la plainte, la victime déclare que ses violeurs détenaient des couteaux et des pompes à gaz avec lesquels ils l’avaient menacée de mort. Pis, la demoiselle dit avoir été aspergée d’un produit qui l’a fait tomber dans les vapes. Elle se fera ensuite traîner jusque dans la forêt classée, agresser, violer sauvagement à tour de rôle puis dépouiller de ses biens par les délinquants sexuels.
Le commandant de brigade de Keur Massar instruit la lettre-plainte et découvre des similitudes frappantes relatives aux circonstances du viol collectif avec celui du 26 janvier. Il réalise avoir affaire à des prédateurs sexuels dans la nature, se concerte vite avec ses hommes et lance la chasse à l’homme.
 
 
 
La brigade de recherches de Dakar hérite de l’enquête et coince les deux prédateurs sexuels
 
Face à leurs moyens logistiques et technologiques limités pour coincer les malfaiteurs en fuite, les gendarmes de la brigade de Keur Massar sont dessaisis de l’enquête, qui sera alors confiée à leurs collègues de la brigade de recherches de Dakar. Ces derniers montent au front, reprennent la procédure d’enquête préliminaire et reconstituent les différentes pièces du puzzle pour appréhender les coupables. Ainsi, sur la base d’informations recueillies, indique la Division de communication de la gendarmerie (Divcom), les pandores de la brigade de recherches localisent le téléphone portable de la victime des prédateurs sexuels recherchés et parviennent à mettre le grappin sur le premier mis en cause qui a entraîné aussitôt la chute de son acolyte.
 
Ils disent en être à leur énième coup ; un couteau, une pompe à gaz, des effets de toilette pour femme saisis chez eux
 
Cuisinés par les enquêteurs, les deux malfrats reconnaissent sur toute la ligne les faits incriminés et révèlent en être à leur énième coup contre les filles. Des révélations glaçantes qui aiguisent la curiosité des hommes en bleu à aller effectuer une perquisition dans la chambre commune des mis en cause sise à Boune. Ils y ont découvert  un couteau, une pompe à gaz, des effets de toilette et d’autres articles pour femme. Les deux individus devraient être déférés incessamment au parquet pour association de malfaiteurs, menace de mort, viol collectif en série, vol la nuit, détention d’arme de cinquième catégorie et violence et voie de faits.
 
Vieux Père NDIAYE

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