HORREUR A FISSEL MBADANE: Un professeur de Svt égorge sa femme enceinte de 9 mois



 
 
On n’a pas fini de s’émouvoir de l’assassinat d’un mari brulé vif par sa femme, qu’un autre drame conjugal survint. Un professeur de Sciences de la vie et de la terre, vivant dans le village de Cissis, a égorgé sa femme en état de grossesse très avancée, tuant la mère et le bébé.
 
 
La folie meurtrière dans les ménages se poursuit ! Un professeur de Science de la vie et de la terre (Svt) du nom de Saliou Ngom a égorgé, hier matin, sa femme qui avait une grossesse quasiment à terme, perdant du coup son épouse et l’enfant qu’elle portait. Les faits se sont déroulés dans le village de Cissis, dans la commune de Fissel Mbadane (département de Mbour). Selon des sources, la défunte épouse, qui ne vivait pas avec son mari souvent en proie à des crises, était retournée hier matin au domicile conjugal, pour le voir. Dans la demeure, ils n’étaient que trois, le mari, un gamin de moins de 10 ans et elle, beaucoup de villageois étant partis au marché hebdomadaire de la localité voisine de Mbafaye. Alors qu’elle était avec son mari, dans sa chambre, elle s’est mise à crier de toutes ses forces. Malheureusement, il n’y avait qu’un gamin tétanisé dans la demeure, qui n’a rien pu faire d’autre que de courir chercher de l’aide chez les voisins. Mais hélas, le mal était déjà fait à leur arrivée. Ils ont trouvé le professeur Ngom figé dans sa chambre, un coupe-coupe sanguinolent à la main, sa femme étendue sur le lit, la gorge tranchée et se vidant de son sang, visiblement morte. En effet, c’est sa dépouille qui sera transportée d’urgence au centre de santé de Thiadiaye, où une césarienne a été pratiquée pour essayer de sauver le bébé. Malheureusement, ce dernier sera mort-né. Les corps de la maman et du bébé ont été transférés par la suite à l’hôpital de Mbour.
Le mari meurtrier, maîtrisé par les villageois, a été ensuite remis à la gendarmerie appelée sur les lieux. Saliou Ngom, présentement en garde à vue à la gendarmerie de Thiadiaye, souffrirait de problèmes psychiques et faisait des crises fréquemment. C’est d’ailleurs pour cette raison que sa femme, en état de grossesse, avait quitté le domicile conjugal, et que le professeur de Svt n’avait pas pu reprendre les cours depuis la rentrée des classes.
 
Khadidja DIAKHATE (Stagiaire)

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