Les gangs de malfaiteurs sévissent à nouveau dans la banlieue dakaroise. Un individu du nom de Djiby D. a été sauvagement pris à partie au coupe-coupe par deux gangsters au capuchon. Ces derniers voulaient dépouiller le jeune homme de son sac à main. Face à la farouche résistance de leur proie, ils l’ont sabrée.
Jeudi dernier, vers 6h du matin, Djiby D. quitte chez lui et se rend à son lieu de travail. Vu que l’heure de la prière de l’aube est proche, il décide de faire d’une pierre deux coups et prend la direction de la mosquée de la localité dans le but de sacrifier à ce pilier de la religion, puis aller au boulot. Il tient à la main un sac contenant ses affaires personnelles, notamment son téléphone portable et son portefeuille, s’engouffre dans les labyrinthes du quartier et se dirige à pas décidés vers le lieu de culte.
En allant à la Mosquée, il est pris à partie par deux malfaiteurs embusqués
Pendant que l’employé du Port autonome de Dakar (Pad) marche dans une ruelle déserte menant à la mosquée de la localité, il se fait repérer par deux brigands au capuchon, qui sont en embuscade dans les dédales mal éclairés du secteur. Ils sortent aussitôt du bois, emboîtent le pas au travailleur du Pad et le prennent en filature. Ne se doutant de rien, celui-ci poursuit son chemin vers la maison de Dieu et presse ensuite le pas, afin d’éviter de louper la prière.
Les brigands tentent d’arracher le sac à main
Les deux gangsters embusqués marchent dans le sillage de l’employé du Port autonome de Dakar et finissent par le rattraper. Ils le prennent à deux par derrière et lui réclament sur un ton ferme son sac à main. Ce dernier croit à un drôle de numéro d’une de ses connaissances et se garde d’organiser la résistance. Il se laisse faire et se met à rire. Ses deux assaillants resserrent l’étreinte, s’emparent du sac à main et tentent de l’arracher de ses mains. Djiby se tourne brusquement et fait face à eux. Sachant qu’il a affaire à des agresseurs, il prend son courage à deux mains et se met sur la défensive. Les brigands reviennent à la charge et s’emparent du sac à main. Par instinct de survie, Djiby riposte à nouveau, joue son va-tout et s’agrippe au poignet de son sac à main de toutes ses forces. Un rude tiraillement du sac à main ponctué d’échanges de grossièretés éclate entre les deux parties.
Un des agresseurs brandit une machette et charge
Sachant qu’ils ont affaire à un dur à cuire, un des gangsters sort son coupe-coupe et menace de mettre en charpie l’employé du Port. Celui-ci ignore les menaces du brigand armé et s’accroche avec vigueur à son sac à main. Il tient tête à ses deux détrousseurs, engage une rixe et échange des coups de poing avec eux. Craignant d’être surpris par des habitants du quartier, le malfaiteur, pour le contraindre à lâcher du lest, sabre l’employé du Port et l’atteint violemment au niveau de la main avec la machette, lui occasionnant des blessures au niveau des doigts.
Ils prennent la fuite et se réfugient dans la forêt classée
Après cela, le gang détale comme des lapins dans les ruelles. Bien que blessé, l’employé du Port, le sac toujours à la main, se relève et pourchasse les deux brigands en poussant des cris d’au voleur à tout va. Ces derniers se fondent dans la pénombre, prennent la direction de la forêt classée de la localité et enjambent le mur de clôture délimitant ladite forêt avec les habitations environnantes.
La victime blessée à la main, une chasse aux gangsters lancée
Grièvement blessé au doigt majeur de la main, Djiby se rend au centre hospitalier et se fait un point de suture. Il annonce une lettre plainte contre X au commissariat d’arrondissement de Yeumbeul Comico.
Vieux Père NDIAYE