Gouffre



Allons-nous cesser de crier haro sur le baudet ? On ne le peut point, au vu de l’immense danger qui guette le pays et qui, visiblement, va nous plomber pour longtemps. Cette scabreuse affaire de viol présumé, dont les tenants et les aboutissants sont sur la place publique et qu’on veut, par tous les moyens, orienter dans le sens d’empêcher (encore) un opposant de briguer les suffrages de ses compatriotes, assombrit l’horizon pour tous ceux qui avaient envie d’investir ou de développer une affaire. Simplement parce que ceux qui ont été témoins des événements de mars 2021 voient les mêmes conditions se profiler sous leurs yeux. Cela ne se passera certainement pas à l’identique. Mais, quel qu’en soit le scénario, ce sont de jeunes Sunugaaliens qui vont tomber, des édifices publics et biens d’autrui détruits, des pertes énormes pour notre économie. Alors le DJI, qui a posé l’acte que nul n’attendait et dont d’aucuns doutent de l’authenticité tant il surprend, a « disparu », peut-être pour sa sécurité. En tout cas, on sent une force machiavélique qui s’évertue à attirer Sunugaal vers un gouffre. Mais on continue d’espérer que, comme les fois d’avant où des craintes légitimes ont hanté les Sunugaaliens face à des périls, un souffle divin va dégager le ciel.
Waa Ji
 
LES ECHOS

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