Le genou du policier Derek Chauvin sur le cou de George Floyd, de triste mémoire, avait causé la mort de ce dernier dont la supplique « je ne peux pas respirer » revenait sans cesse. Le genou du pouvoir beige-marron sur les libertés d’expression, de circuler et de manifester, empêchent assurément la démocratie sunugaalienne de respirer. Et la fournée d’activistes envoyés en prison grossit du journaliste d’investigation aux lives choc PAN. Mais les genoux qui réellement maintiennent en apnée les Sunugaaliens, ce sont bien ceux de deux Lions dont les rugissements sont attendus du côté de Doha. Ira-t-il, n’ira-t-il pas, la question a occupé hier les réseaux s’agissant de Sadio Mané. Les oiseaux de mauvais augure de chez Marianne ont vite fait d’annoncer un forfait non encore acté. Ils oublient que le Nianthio boit du lait de coco. Et puis le foot est un jeu de garçons et sur nos terrains pierreux, ce genre de bobo n’empêche pas de continuer àgambader. Bref, Sadio lui-même clôt le débat et se dit toujours d’aplomb. Il doit en être de même de l’autre Lion du Leipzig. Abdou Diallo est d’une autre trempe et ce qui l’a empêché de jouer dernièrement dans son club n’entravera en rien sa présence dans le groupe d’El Tactico.