Le groupe parlementaire Pastef les Patriotes dit prendre acte de la décision. Il analyse cet avis des sept sages en deux points : «il ressort de cette décision que : aux termes du Considérant 31, l'assassinat, le meurtre, la torture, les actes de barbarie, les traitements inhumains, cruels ou dégradants sont des crimes imprescriptibles qui ne peuvent être couverts par une loi d'amnistie ; Les victimes ont un droit à réparation, conformément à l'article 2 de la loi interprétative», lit-on dans un communiqué.
En somme, Ayib Daffé et Cie font savoir que «la décision du Conseil constitutionnel confère à toutes les victimes la possibilité de déposer des plaintes contre les meurtriers, assassins, tortionnaires, nervis, leurs complices et surtout les commanditaires. Pastef les Patriotes, attaché à l'idéal de justice, constate que sa revendication ferme de ne pas laisser impunis les crimes de sang a trouvé un écho favorable dans cette décision du Conseil constitutionnel», se réjouissent-ils. Avant de conclure : «il appartient désormais à la Justice d'en tirer toutes les conséquences, et ce, en toute indépendance».
BMS