De fortes pluies accompagnées de vents violents ont semé la panique hier à Gorée. Une chaloupe effectuant ses rotations régulières a failli chavirer, tandis qu’un petit bateau s’est renversé.
La petite île de Gorée a été secouée par un épisode météorologique impressionnant, mêlant pluies diluviennes et rafales de vent particulièrement puissantes. En pleine tempête, une chaloupe assurant les rotations entre l’île et l’embarcadère de Dakar a failli chavirer, provoquant une vive inquiétude chez les passagers.
La chaloupe a été fortement secouée par les vagues et poussée par le vent au point de perdre momentanément sa trajectoire. Heureusement, grâce au sang-froid du capitaine, la situation a pu être maîtrisée avant que l’embarcation n’atteigne le quai.
Dans le même temps, un petit bateau local n’a pas résisté à la violence des rafales et s’est renversé près des côtes. Aucun blessé n’a été signalé.
Une vidéo circulant depuis hier montre la chaloupe qui oscillait dangereusement. Suffisant pour relancer de sérieuses questions sur la sécurité de la navigation maritime dans la zone. Pourquoi vouloir appareiller dans de telles conditions ? En navigation, le monitoring de la météo est fondamental : chaque départ devrait être conditionné par des bulletins fiables et un strict respect des protocoles de sécurité.
Le pire, c’est que les gilets de sauvetage ne sont toujours pas exigés à bord de ces navettes, malgré les avertissements répétés de certains usagers. Faudra-t-il attendre une catastrophe pour que des mesures strictes soient enfin appliquées ?
Plusieurs voix appellent aujourd’hui à un renforcement immédiat des règles de sécurité, incluant l’obligation du port de gilets, un contrôle rigoureux des conditions météo avant chaque départ et des procédures de gestion des urgences adaptées aux réalités de la traversée.
Heureusement, cette fois, l’incident s’est soldé sans blessés. Mais il sonne comme un avertissement clair : sans mesures concrètes, le danger reste bien présent à chaque traversée.
Khadidjatou D. GAYE