Ceux qui agitent l’idée de discussions, de décrispation et de retrouvailles entre Macky et Wade ont-ils tort ? En tout cas, les faits semblent leur donner raison. Pour sa visite, demain à Touba, Me Abdoulaye Wade a demandé et obtenu un hélicoptère. Un droit que son statut d’ancien président de la République lui confère, mais dont il ne bénéficie que quand il est en de bonnes œuvres. Convoqué en grande pompe, hier, la réunion du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) n’a finalement pas eu lieu. Un report qui a surpris plus d’un responsable libéral, d’autant plus que c’est sur place qu’ils ont été informés du renvoi de la rencontre et sans qu’une raison valable ne leur soit présentée. Sans doute que Me Wade a déjà la tête à Touba où il se rend dimanche. Et selon nos sources, Me Abdoulaye Wade se rendra dans la ville sainte par hélicoptère. En effet, Macky Sall a «accepté» que l’hélicoptère militaire de 16 places soit mis à la disposition de l’ancien chef de l’Etat (2000-2012).
A en croire nos sources, c’est le secrétaire général du Pds lui-même qui en a fait la demande, auprès du Chef d’état-major général des armées (Cemga). Et le Cemga a accédé à sa demande, très certainement après avoir eu le feu vert de Macky Sall, chef suprême des armées. En effet, cela coule de source que même si c’est au Cemga qu’il a adressé sa demande, ce dernier a dû se référer à son chef, le président de la République qui a le dernier mot. Et ça Wade ne pouvait l’ignorer quand il faisait sa demande.
Un fait qui sonne comme un signe de décrispation entre Wade et son successeur Macky Sall et qui tend à donner du crédit aux rumeurs de discussions et de volonté de retrouvailles entre les deux hommes. Car, il y a quelques mois, la ligne de fracture entre eux, était telle qu’on voyait mal le Président Sall donner une quelconque faveur au pape du Sopi. Et on est d’autant plus tenté à croire en la décrispation dans les relations entre les deux anciens collaborateurs que, lors de la campagne des législatives, on avait refusé à Wade cette même faveur qu’on lui accorde aujourd’hui. Il avait en effet demandé qu’on lui affrète le même appareil, mais le Chef d’état-major général des armées n’y avait pas donné suite. Qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Est-ce parce que c’était pour des raisons politiques ?
Il faut tout de même noter que ce n’est pas la première fois que cet hélico est prêté à Wade. C’était le cas en 2014, quand il se rendait à Kaolack. De même, un hélicoptère avait conduit Abdou Diouf à Touba, lors de sa dernière visite.
Mbaye THIANDOUM
A en croire nos sources, c’est le secrétaire général du Pds lui-même qui en a fait la demande, auprès du Chef d’état-major général des armées (Cemga). Et le Cemga a accédé à sa demande, très certainement après avoir eu le feu vert de Macky Sall, chef suprême des armées. En effet, cela coule de source que même si c’est au Cemga qu’il a adressé sa demande, ce dernier a dû se référer à son chef, le président de la République qui a le dernier mot. Et ça Wade ne pouvait l’ignorer quand il faisait sa demande.
Un fait qui sonne comme un signe de décrispation entre Wade et son successeur Macky Sall et qui tend à donner du crédit aux rumeurs de discussions et de volonté de retrouvailles entre les deux hommes. Car, il y a quelques mois, la ligne de fracture entre eux, était telle qu’on voyait mal le Président Sall donner une quelconque faveur au pape du Sopi. Et on est d’autant plus tenté à croire en la décrispation dans les relations entre les deux anciens collaborateurs que, lors de la campagne des législatives, on avait refusé à Wade cette même faveur qu’on lui accorde aujourd’hui. Il avait en effet demandé qu’on lui affrète le même appareil, mais le Chef d’état-major général des armées n’y avait pas donné suite. Qu’est-ce qui a changé entre-temps ? Est-ce parce que c’était pour des raisons politiques ?
Il faut tout de même noter que ce n’est pas la première fois que cet hélico est prêté à Wade. C’était le cas en 2014, quand il se rendait à Kaolack. De même, un hélicoptère avait conduit Abdou Diouf à Touba, lors de sa dernière visite.
Mbaye THIANDOUM