L’administrateur du Fongip Thérèse Faye Diouf a financé les femmes de Fatick à hauteur de 250 millions francs Cfa. Un financement qui procède du souci d’accompagnement du Fongip et de cette volonté manifeste d’impacter positivement la création d’emplois et de richesses au profit des acteurs économiques locaux.
Le Fongip poursuit sa dynamique de territorialiser ses interventions en matière de garantie et de refinancement. Ainsi, après le financement des jeunes de Louga à hauteur de 500 millions francs Cfa le 5 juin dernier, précédé du financement des femmes agricultrices de Richard-Toll à hauteur de 100 millions francs Cfa, l’administrateur général du Fongip, Thérèse Faye Diouf était, hier, à Fatick, avec dans ses valises une manne de 250 millions destinée à financer les femmes de cette région. «Ce financement de 250 millions francs Cfa au profit des femmes de Fatick procède aussi de ce souci constant d’accompagnement et de cette volonté manifeste d’impacter positivement la création d’emplois et de richesses au profit des acteurs économiques locaux. Cela est d’autant plus vrai que cette frange importante de la population qui est concernée par ce financement est au cœur du programme de gouvernance économique et sociale du président de la République», a indiqué Thérèse Faye Diouf.
La mairesse de Diarrère n’a pas manqué de se réjouir de la convention avec le Cms qui a déjà permis, dit-elle, de lever des financements d’un montant total de 674 millions francs Cfa en faveur de 915 bénéficiaires. Ce qui a aussi généré de nouveaux emplois. En outre, la patronne du Fongip est d’avis que la promotion de la compétitivité des Pme et le renforcement des filières porteuses de croissance restent des priorités de premier ordre dans l’accomplissement de nos missions. «La région de Fatick a déjà reçu par le passé l’intervention du Fongip. En effet, 421.771.982 francs Cfa ont été injectés dans la région, en termes de garantie avec plus de 500 emplois créés», explique Thérèse Faye Diouf, qui précise, en ce qui concerne le refinancement, qu’un montant de 1.338.188.582 francs Cfa a servi à refinancer des institutions de microfinance qui, à leur tour, ont financé des projets dans des secteurs aussi variés que l’agriculture, l’élevage, la pêche, les téléservices. Et ces activités, dit-elle, ont généré 4220 emplois.
M. CISS