Extradition



Le récent examen, le 25 janvier 2023, par la commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale du pays de Marianne, des conventions d’entraide judiciaire en matière pénale et d’extradition avec le Sunugaal a été un moment de questionnement sur un possible abus du côté du régime sunugaalien, relativement à la convention d’extradition. Le parti écologiste et la France insoumise, l’un s’abstenant et l’autre votant contre, ont mis le doigt sur la plaie purulente. La définition sunugaalienne du terrorisme, mesurée à l’aune de la situation politique délétère, avec les arrestations, la répression des manifs, les morts déjà enregistrés, le 3e mandat, entre autres, incite les députés gaulois à la prudence. Et s’ils ont adopté les deux conventions, ils s’en remettent toutefois au juge gaulois dont l’indépendance garantit une appréciation équitable des demandes possibles d’extradition, loin des pollutions politiques. La leçon que tirent les députés de chez Marianne est que leur pays doit éviter d’aggraver le sentiment anti-français nourri par le soutien à des régimes rejetés par leurs peuples. Le Sunugaal entre-t-il dans ce lot indiqué ? « Yalla rekka xam » (je donne ma langue au chat).
Waa Ji
 
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