En filigrane




De 10 mois, nous semblons glisser vers un report de 3 moins pleins, qui nous mène au 2 juin 2024 pour la tenue de la présidentielle, si la proposition du Dialogue national est actée par Prési qui, bien qu’en ayant assez de sa charge, devra encore « subir » les Sunugaaliens durant cette rallonge de son mandat. S’il a l’onction du Conseil constitutionnel dont on attend la décision sur les recours des candidats pour « incapacité » de Niangal. Et au-delà de la loi d’amnistie dont les bénéficiaires désignés ne veulent point, qu’est-ce qui peut bien motiver Prési à vouloir, sans en avoir l’air, rester au pouvoir ces prochains mois ? Qui trouve la réponse démêlera l’écheveau de la crise née de cette décision du 3 février. Comme le processus ne va pas être repris, mais juste réaménagé en intégrant Rimka et en conservant tous les validés, l’on ne peut penser à une volonté d’écarter les plans subsidiaires d’Oscar. Est-ce un besoin tout personnel de terminer des choses entamées et de prime importance ? Nul ne sait. En tout cas, cette période d’intérim inédite que devra assurer Niangal, si elle est entérinée par les sept sages, sera pleine d’enseignements sur le bilan global d’un magistère de douze ans trois mois. Gardons l’œil ouvert.
Waa Ji
 
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