ESCROQUERIE PRESUMEE A YEUMBEUL COMICO :Deux représentants indépendants de l’entreprise Qnet arrêtés




 
 
 
La police de Yeumbeul Comico a procédé à l’arrestation de deux individus qui se faisaient passer pour des représentants de l’entreprise dénommée Qnet. Ces derniers sont poursuivis pour escroquerie présumée via ladite entreprise.
 
 
 
Babacar B. a laissé des plumes dans sa collaboration avec deux supposés représentants indépendants de l’entreprise dénommée Qnet. Qui ont failli le saigner à blanc.
 
Babacar veut un boulot moins fatigant et verse 165.000F
 
A la recherche d’un bon boulot et rapportant gros, Babacar prend l’attache des nommés Arfang B. et Absa N. Qui lui déclarent travailler pour le compte de l’entreprise Qnet et affirment être dans les dispositions de satisfaire sa requête. Babacar saute au plafond et se voit déjà dans la peau de son nouveau statut. Sachant que leur proie vient de mordre à pleines dents à l’hameçon, Arfang et Absa passent à l’acte 2 du plan et réclament la somme de 400.000 francs Cfa pour gérer l’affaire.
 
Il découvre la supercherie et active la police 
 
Sans arrière-pensée, Babacar réunit toutes ses économies et se retrouve avec la somme de 165.000 francs Cfa. Il câble ses partenaires d’affaire et leur remet l’argent. Avant de prendre l’engagement de solder le reliquat. Mais, en agissant de la sorte avec ceux-ci, il ignore qu’il vient de se jeter dans la gueule du loup ; un miroir aux alouettes. Car, depuis lors, les deux collègues sont devenus introuvables et injoignables. Voyant qu’il s’est fait avoir, Babacar file droit au commissariat d’arrondissement de Yeumbeul Comico et dépose une lettre-plainte contre les deux individus.
 
Les deux présumés escrocs tombent
 
 
Informé, le commissaire Cheikh Ahmed Tidiane Diallo, chef de service du commissariat, prend l’affaire en main et instruit la lettre-plainte. Il lâche ses éléments de la brigade de recherche, qui lancent la chasse à l’homme contre les deux présumés escrocs via l’entreprise Qnet et parviennent à leur mettre le grappin dessus. Ils les jettent dans la fourgonnette d’intervention et les conduisent au commissariat pour les besoins de l’enquête préliminaire.
 
Les sous volés serviraient à alimenter l’entreprise
 
Cuisinés par les enquêteurs, Arfang B. et Absa N. avouent tout. Ils confirment la déposition sur procès-verbal du plaignant et déclarent toutefois être des représentants indépendants de l’entreprise en question. Quid de l’argent versé par le plaignant ? Arfang parle de système dans lequel tous les sous captés auprès de leurs proies sont immédiatement reversés dans le circuit de fonctionnement de l’entreprise, dont la direction serait établie en Malaisie.
Les deux mis en cause ont été placés en garde à vue. Et devraient être présentés incessamment devant le procureur de la République de Pikine/Guédiawaye pour les griefs retenus contre eux.
 
Vieux Père NDIAYE
 
LES ECHOS

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