ÉRECTION DE MURS DE CLÔTURE ET PASSERELLES INACHEVÉES: Guinaw-rails Nord crie à «l’étouffement» par le Ter, s’inquiète et menace



 
Les habitants des localités de Guinaw-rails Nord et de «Poste Thiaroye» de la banlieue dakaroise, entre autres, sont dans le désarroi et vivent la peur au ventre ; ceci, du fait de la poursuite de l’érection des murs de clôture et des passerelles inachevées sur les chantiers du Train express régional (Ter). Ils ont hurlé leur inquiétude face à cette situation «d’étouffement» par le Ter et menacent de descendre dans la rue pour se faire entendre.
 
 
 
Des actions de rue et des manifestations violentes contre les travaux du Ter risquent de se produire dans les quartiers Guinaw-rails Nord et «Poste Thiaroye», en banlieue dakaroise. En effet, depuis que la Direction générale du Ter a décidé de poursuivre la construction des murs de clôture, sans pourtant finir les installations de passerelles, on note des grincements de dents au sein des populations concernées, qui s’indignent et étalent leurs inquiétudes. Un tour dans ces bourgades a permis de se rendre à l’évidence.
 
Les populations réclament des passerelles disponibles et alertent sur les risques d’inondation    
 
Accrochés dans la rue, des habitants s’étranglent de colère et dénoncent avec véhémence la construction des murs de clôture qui, selon eux, les étouffent et les coupent du reste des localités. «Nous ne sommes pas contre ces travaux de construction de murs de clôture du Ter, mais il devrait y avoir des mesures d’accompagnement. Ces murs de clôture nous étouffent. On est enclavé. Ils auraient dû finir les passerelles avant d’engager la poursuite de l’érection des murs», ont-ils confié. D’autres habitants enfoncent le clou et se préoccupent des risques réels d’inondations des maisons. «Ces murs nous causent non seulement d’énormes problèmes avec le défaut de passerelles, mais ils nous exposent nos maisons à de terribles inondations. Ils (les gens du Ter) avaient pourtant promis de finir les passerelles avant de continuer la construction des murs. Mais, au final, ils n’ont pas tenu leurs engagements», ont-ils laissé entendre.
 
Les murs de clôture du Ter considérés comme des lieux de refuge pour les malfaiteurs    
 
D’autres jeunes des quartiers ont embouché les mêmes griefs et axé leur propos sur la favorisation de l’insécurité galopante et ambiante par les murs de clôture et expriment toute leur inquiétude. «Ces murs de clôture sont comme une sorte de lieu de refuge pour les malfaiteurs. Qui peuvent commettre leurs forfaits dans le quartier, enjamber tranquillement les murs et disparaître dans la nature. On devrait nous faire des issues et autres points de passage. Autrement, nous allons sortir dans la rue, organiser des actions ou des manifestations pour alerter l’opinion et nous faire entendre auprès des autorités étatiques compétentes en la matière. Car ces murs de clôture nous étouffent, nous enclavent et nous exposent à l’insécurité», ont-ils fait remarquer.
 
Vieux Père NDIAYE   
 
 
 

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