ENTRE SANTY NGOM ET LE SM CAEN, LA TENSION MONTE: Mis à l’écart, «étonné et stupéfait», Santy Ngom voit la LFP lui donner raison



 
Recruté en août dernier, cantonné à l’équipe réserve, puis mis à l’écart début janvier, l’attaquant franco-sénégalais a saisi la commission juridique de la Ligue de football professionnel (LFP).  Dans son délibéré, cette dernière demande au club de réintégrer l’ancien Nantais au groupe professionnel le 1er  février. «Stupéfait» par sa situation personnelle, le joueur se présentera à l’entraînement dès aujourd’hui. Le club, lui, livre une version des faits différente. Éléments d’explication.
 
 
Entre Caen et Santy Ngom, rien ne va plus. 16e de Ligue 2 avec trois longueurs d’avance sur le barragiste Niort, le SM Caen vient de s’ajouter une affaire interne. Le cas Santy Ngom ! L’ancien Nantais, arrivé l’été dernier en Normandie, n’est plus apparu depuis la 11e journée de Ligue 2 face à Valenciennes (0-0). Son coach, Pascal Dupraz, s’était alors exprimé au sujet des absences répétées par l’ancien Nancéien : «le problème, c’est qu’il ne peut pas ingérer les cadences d’entraînements». Des entraînements effectués avec la réserve toute la semaine, selon son agent. Ce que dément Yohann Eudeline, directeur sportif caennais. Dernièrement, l’attaquant a saisi la commission juridique de la LFP et cette dernière demande expressément au SM Caen de le réintégrer au groupe professionnel à compter du 1er février, soit au lendemain de la fin du mercato hivernal. «C’était de toute façon prévu», certifie Yohann Eudeline. «S’il ne trouvait pas de porte de sortie, il devait réintégrer l’entraînement collectif le 1er février». Comment le joueur, qui se présentera à l’entraînement ce lundi, vit-il cette situation ? Dans une interview à Ouest France, il se dit «étonné et stupéfait» : «en effet, lors de mes premiers entraînements, j’ai contracté une blessure au mollet difficile à diagnostiquer. Cependant, j’ai continué à participer aux entraînements, sous la pression de Monsieur Eudeline, sans pouvoir apporter la plénitude de mes capacités physiques. Cette situation étant ubuesque. Dans le courant du mois d’octobre, j’ai demandé un entretien avec le coach, avec lequel nous avions convenu d’une période de préparation spécifique d’un mois, à l’issue de laquelle je devais intégrer le groupe professionnel. Depuis, je suis dans la position du joueur ‘’mis à l’écart’’ du groupe», révèle Santy Ngom.

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