EN VISITE A TAMBACOUNDA : Dr Abdourahmane Diouf arrêté puis relâché



 
Dans son programme de tournée de précampagne, le coordonnateur de la coalition Aar Sénégal s’est déplacé hier sur la capitale orientale du Sénégal. Mais il lui a été notifié par le commissaire qu’il n’avait pas le droit de mener ce genre d’activité, avant d’être arrêté puis relâché.
 
 
C’est au rond-point du boulevard Demba Diop, en face du commissariat central, que le cortège du Dr Abdourahmane Diouf a été stoppé par la police de Tamba,avant d’être conduit dans les locaux dudit commissariat. C’est à travers un live sur sa page Facebook que le coordonnateur d’Aar a rendu publique sa conversation avec le commissaire central de Tambacounda, qui lui notifiait la demande du préfet : mettre un terme à leur tournée.
Téléphone collé à l’oreille, Abdourahmane Diouf a fermement fait savoir au commissaire que s’il voulait disperser leur convoi, il n’avait qu’à venir lui expliquer sur quelle disposition de la loi il se base. «Dites au préfet que je veux connaître cette loi qui m’interdit de circuler actuellement à Tambacounda. J’ai quitté Dakar pour venir travailler. Alors, je ne peux pas arrêter ma tournée pour un simple coup de fil. Vous n’avez qu’à venir mele notifier directement»,a-t-il déclaré.Abdourahmane Diouf de déplorer le deux poids deux mesures avec nos lois : «les responsables de la coalition Benno Bokk Yakaar ont visiblement le droit de faire ce que bon leur semble mais nous, de l’opposition, on nous construit des limites avec des prétextes bidon», fulmine t-il.
Arrêtés et conduits au poste, Dr Abdourahmane Diouf et ses partisans ont été libérés après quelques heures. Les partisans de Aar Sénégal Tamba de s’indigner de l’attitude des forces de l’ordre. «Le ministre des Forces armées a distribué hier desdocuments d’une cinquantaine de pages intitulés ‘’les élections législatives avec moto Jakarta’’ à ses partisans et personne n’a pipé mot et aujourd’hui les forces de l’ordre veulent nous interdire notre activité. Et ils disent que la décision émane du préfet. C’est injuste», affirme l’un d’eux.
 
NdèyeKhadyDIOUF
 
 
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