EN COMMISSION TECHNIQUE POUR SON BUDGET: Moustapha Diop monte ses limites et révèle au grand jour sa carence, Cheikh Seck le sauve in-extremis



 
 
Les parlementaires – pouvoir comme opposition – ont eu la honte de leur vie, avant-hier samedi, lors du passage devant la commission technique du nouveau ministre de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie. Moustapha Diop a montré toutes ses limites et prouvé par 9 qu’il n’a ni le niveau, ni l’intelligence, ni la capacité intellectuelle, encore moins la possibilité de diriger un ministère aussi technique. Tant qu’il était ministre délégué auprès du ministre de la Femme chargé de la Microfinance, ses carences ne pouvaient apparaître au grand jour. Il se limitait juste à lire un discours et à accorder des financements à des femmes. Mais avec le département de l’Industrie et de la Petite et Moyenne Industrie, ses carences ont commencé à apparaître au grand jour. A l’Assemblée nationale, avant-hier samedi, Moustapha Diop était incapable d’aligner cinq (5) phrases correctes en français. Au début, il avait commencé à répondre en wolof aux questions qui lui étaient posées. Se rendant compte qu’il mettait mal à l’aise les parlementaires, il a commencé à jeter un coup d’œil aux notes que lui balançaient ses différents directeurs. Mais là aussi, très vite, il a commencé à mélanger les pédales. Il lisait difficilement les notes, incapable d’articuler et d’expliquer clairement aux parlementaires les préoccupations que ces derniers exposaient. Cheikh Seck, président de la commission, vient à sa rescousse en lui demandant de répondre par écrit
C’est finalement Cheikh Seck, le président de la commission, qui l’a sauvé de justesse. Pour ne pas l’exposer davantage à la risée des députés et l’indisposer plus à cause de son rang, Cheikh Seck lui a dit que la loi prévoyait d’arrêter les débats et de répondre plus tard par écrit. C’est finalement ce qui a été retenu. Il a rangé ses bagages avec ses directeurs et a quitté la salle. A charge pour lui, dans les jours à venir, de répondre aux préoccupations des parlementaires par écrit. Une véritable honte pour ses collaborateurs. Que va-t-il faire pour la commission des finances et, après, pour la plénière ? On ose espérer qu’il ne va pas s’absenter…
Cet impair ne va pas surprendre beaucoup de compatriotes. Dès la lecture des membres du gouvernement, au mois de septembre dernier, nombreux ont été les compatriotes à déplorer le casting avec des gens qui n’ont aucun niveau, bombardés à des stations qu’ils sont incapables de diriger. Et la plupart des détracteurs visaient Moustapha Diop, une personne incapable d’aligner cinq phrases correctes en français et que le président de la République charge de définir la politique industrielle du pays…

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