Défiance




A moins d’une semaine de la date butoir de dépôt des dossiers de candidature à la présidentielle du 25 février 2024 devant le Conseil constitutionnel, ce n’est toujours pas le grand rush au greffe du juge électoral. Entre congrès d’investiture, dépôt de caution à la Cdc, pour certains et recherche toujours de parrains, pour d’autres, la course contre la montre est bien lancée. Sauf que pour celui qui occupe le-devant de la scène, bien qu’étant derrière les barreaux du Cap Manuel, son mandataire continue à se heurter au mur d’un refus non exprimé des autorités administratives d’exécuter la décision de justice le remettant en selle. Et parce que les masques sont tombés au grand jour, c’est derrière un rideau de bérets rouges que se cachent ces fonctionnaires incapables de justifier un comportement aux antipodes de leur engagement : servir l’Etat dans le respect des lois. Ces postures de défiance à l’endroit de la justice, que semble avaliser la plus haute hiérarchie, sapent à n’en pas douter les fondements de l’Etat de droit. Une situation regrettable que les Sunugaaliens subissent en silence. Parce qu’ils savent que le terme est devant eux et que, le jour-J, ils sauront bien quoi faire.
Waa Ji
 
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