De nombreuses failles



Selon toujours «Confidentielle La lettre quotidienne» (Clq), l’appareil sécuritaire a montré beaucoup de limites lors des émeutes du mois de mars. Au sommet du pouvoir, il a été remarqué que la hiérarchie sécuritaire n’était pas très engagée dans le maintien de l’ordre. Malgré tout cela, le Président Sall avait préféré la compréhension à la sanction. Mais beaucoup d’événements ces derniers jours sont venus précipiter la décision demonter finalement Moussa Fall réputé rigoureux et professionnel.Cette semaine, deux domiciles privés du chef de l’Etat à Fatick et dans le Matam ont été la cible de manifestants. D’ordinaire, de telles propriétés sont sous la garde de la gendarmerie. La question qui taraude l’entourage présidentiel est de savoir où étaient les hommes en bleu pour que de pareils incidents se produisent. Ces événements sont venus simplement rappeler la faillite de l’appareil sécuritaire dans les pires moments des émeutes du mois de mars. Toujours selon nos confrères, il est revenu même aux oreilles des autorités qu’Ousmane Sonko a eu un traitement royal à la section de recherches et que certains officiers ont fini par avoir sa sympathie, manquant par la même occasion au devoir de réserve. Beaucoup d’officiers de gendarmerie avaient fini par abandonner la République dans ses pires moments. Il était dès lors urgent, à l’image de la police, de procéder à des changements en profondeur à la gendarmerie.
 
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :