DISCOURS GUERRIER ET APPEL A L’INSURRECTION : Les cadres républicains tancent l’opposition et invitent l’Etat à avoir la main ferme contre tout fauteur de trouble

Le C25 qui s’est distingué par son impopularité et son incapacité à mobiliser les Sénégalais doit savoir raison garder et éviter de plonger le pays dans le chaos. C’est l’avertissement des cadres républicains, qui, dans une déclaration publiée hier, invitent les populations à rejeter les projets subversifs de l’opposition et engagent l’Etat à tout faire pour que force reste à la loi.



La Convergence des cadres républicains (Ccr) dénonce la posture actuelle de l’opposition sénégalaise, qui, notent Abdoulaye Diouf Sarr et Cie, «dans une rhétorique guerrière aux allures d’un appel à l’insurrection populaire, a décidé de saboter le processus électoral». Pour les cadres républicains, cette démarche du C25, qu’il qualifient d’impopulaire, «a comme unique projet de plonger le pays dans des troubles politiques en vue d’inscrire, contre la volonté du peuple, le Sénégal dans la liste des pays politiquement instables». Ce qui est d’autant plus inacceptable, pour Abdoulaye Diouf Sarr et Cie, que ces agissements de l’opposition interviennent «dans un contexte où les projets structurants et les progrès économiques réalisés par le gouvernement sont unanimement salués en Afrique et dans le monde entier».
Dès lors, pour les cadres de l’Apr, «cette stratégie de la peur», mise en place par Gakou et Cie, «ne doit nullement prospérer». Surtout pas au Sénégal, un pays qui a toujours réussi ses transitions démocratiques dans la quiétude et en toute maturité.
Et pour faire échouer les projets des opposants, les camarades du Président Macky Sall invitent les populations à «n’accorder aucun crédit aux velléités subversives de ces pyromanes et fossoyeurs de la paix et de l’unité nationale». Mieux, Diouf Sarr et son équipe engagent le gouvernement à «prendre toutes les dispositions idoines pour que force reste à la loi», car, notent-ils, l’histoire du Sénégal ne s’arrêtera pas le 24 février 2019. Déjà, la Ccr rappelle que toutes les dispositions ont été prises par l’Etat du Sénégal pour garantir la tenue d’une élection présidentielle libre, démocratique et pacifique. Et que «toute démarche contraire à celle-là doit rencontrer la fermeté de l’Etat et ses démembrements».

Mbaye THIANDOUM
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