Anta Babacar Ngom Diack est d’accord pour rebâtir la concorde nationale, l’Etat de droit et la bonne gouvernance. Mais, cela doit passer par la mise en place d’une «Commission Vérité et Réconciliation», pour «solder tous les contentieux à travers le dialogue et la justice librement consentis . Elle l’a fait savoir lors de son démarrage de campagne à Thiaroye, Guédiawaye et Parcelles Assainies.
Pour démarrer sa campagne électorale, Anta Babacar Ngom Diack a choisi la banlieue dakaroise, précisément les localités de Thiaroye, Guédiawaye et Parcelles Assainies. Une forte caravane qui a sillonné beaucoup de quartiers avec la main sur le cœur, un pacte pour refaire le Sénégal. Cela passe selon la présidente de l’Alliance pour la relève citoyenne (Arc) par «rebâtir la concorde nationale, l’Etat de droit et la bonne gouvernance». Elle veut mettre fin à la division et à l’antagonisme qui a été favorisé, à l’en croire, par «les ambitions politiques débordantes . Pour le leader de Arc, il est important de créer les conditions de la concorde nationale et du pardon, par la mise en place d’une «Commission Vérité et Réconciliation» pour «solder tous les contentieux à travers le dialogue et la justice librement consentis». Anta Ngom parle d’un «vrai dialogue» où chacun va se sentir concerné.
Il s’agit également, selon la présidente de Arc, de «refonder les bases de la démocratie et de l’Etat de droit au Sénégal», qui ont été, à l’en croire, «très sérieusement bafouées ces dernières années». «Il sera impératif de se doter d’une justice indépendante et des institutions fortes et respectées», promet le leader de Arc. Pour atteindre ses objectifs, elle envisage de renforcer les organes de contrôle pour, dit-elle, «bannir définitivement la corruption et la spoliation des ressources».
Cette page de réconciliation et de refondation constitue un premier pilier de son pacte. Le deuxième portera sur «une relève pour restructurer profondément l’économie sénégalaise et assurer les conditions d’un développement durable». Et cela doit passer par une «industrialisation massive». Le troisième pilier, c’est d’assurer le bien-être social des populations et l’équité des territoires. «Il s’agira ici de protéger les plus vulnérables et de réduire la précarité et la pauvreté», soutient-elle. Cela signifie, à l’en croire, la réorganisation, par exemple, du système de santé avec la mise en place de la sécurité sociale pour la rendre accessible à tous ; la refonte du système éducatif pour l’adapter aux besoins du développement économique du pays, etc.
Alassane DRAME