Crises




Le duo au sommet de l’Etat joue désormais aux funambules sur une même corde raide, chacun guettant la chute de l’autre. Alors que, jusqu’à récemment, c’est Koromack qui encaissait les coups, ceux à lui destinés comme ceux visant son protégé. Mais, comme le poulain, las d’être pris pour roupie de sansonnet, s’est rebiffé pour affirmer son autorité, le mentor de toujours a joué le jeu, refermant le parapluie qu’il avait ouvert pour deux. Et maintenant, chacun suit son chemin, même s’ils se retrouvent au diner. En tout cas, la crise universitaire est révélatrice de ce hiatus dans le tandem. Qui doit la prendre en charge ? Les étudiants réclament Koromack, qui fait la sourde oreille, laissant la patate chaude à Prési. Pour la simple raison que si son aura peut lui permettre de désamorcer la crise, le risque de ne pouvoir tenir les promesses faites à ce propos, avec comme conséquence une dépréciation aux yeux des jeunes, le fait réfléchir à deux fois. Que Serigne Ngoundou agisse donc, dans la plénitude de ses prérogatives régaliennes. Pour dire plus sérieusement que la crise universitaire n’est pas plus grave que celle au sommet de l’Etat. Pourquoi Ass n’a pas fait de communication en conseil sur la Cop ou sur la catastrophe du pétrolier Mersin ? Bizarre !
Waa Ji
 
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