Crier haro



Le ciel arrose la terre pour faire vivre l’espoir dans les cœurs des paysans sunugaaliens. Mais le climat reste lourd, avec des nuages qui ne sont pas porteurs de pluies. Ils sont plutôt gorgés des malheurs qui planent sur la tête des Sunugaaliens, avec la situation politique délétère née des contentieux préélectoraux attachés aux législatives du 31 juillet prochain. Entre la locomotive de l’opposition et l’Etat, le fossé est grand etaucune lueur de réduction de la fracture n’apparait à l’horizon. Au contraire, les positions sont barricadées et la surenchère prend le dessus. Aucun des arbitres potentiels que sont les chefs religieux, la société civile n’a encore posé un jalon apte à alimenter l’espoir d’une sortie de crise. Alors, va-t-on attendre que le point de non-retour soit atteint pour crier haro ? Le 29 juin, date de la prochaine manif de Yaw, est encore loin. Que ceux qui ont voix au chapitre parlent, déjà pour désamorcer la procédure contre les interpellés du 17 juin, mais surtout pour que le dialogue politique soit renoué entre les parties prenantes. Sunugaal a toujours su surmonter les obstacles sur le chemins de sa marche démocratique, alors, gare à celui par qui la raison sera perdue.
Waa Ji
 
LES ECHOS

Dans la même rubrique :