Course à handicap




La présidentielle de février 2024 est partie pour ne ressembler à aucune autre. Comme les courses à handicap, cette compétition s’organise de telle sorte que les concurrents n’aient pas les mêmes chances. Alors que dans une course à handicap, l’on fait tout pour égaliser les chances de concurrents, en lestant les plus doués ou en leur faisant parcourir une plus longue distance, dans cette présidentielle inédite, c’est le contraire. Les moins doués sont handicapés, en courant derrière des parrainages qu’ils peinent à rassembler. Mais aussi en se heurtant à des check-points inopinés de Fds qui les bloquent dans leurs tournées. Ils sont nombreux à s’en plaindre du côté de l’autre position. Khaf, Gakou, Abdourahmane, Bougane, ont tous buté sur les herses des pandores en rase campagne. Mais le must du handicap, c’est OS qui le subit, lui qui accuse un retard de déjà un mois sur la collecte de parrainages et dont le box de départ n’est pas encore ouvert. Quant à Bayal et ses souteneurs, ils déroulent sans contraintes ni astreintes. Les responsables de Bby collectent à tout-va pour leur candidat qui, sous couvert d’une tournée économique, est entré en campagne avant l’heure. Et c’est Prési qui distribue les rôles.
Waa Ji
 
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