Conflit Israël-Hamas : le chef du Hezbollah libanais affirme que la perspective d'une "guerre totale est réaliste"



Il a également qualifié la bataille de Gaza de "décisive" et a jugé que les Etats-Unis sont "entièrement responsables" du conflit.

Ce qu'il faut savoir

 
Il parle pour la première fois depuis le début du conflit. Lors d'un discours vendredi 3 novembre, le dirigeant du Hezbollah, mouvement terroriste libanais, Hassan Nasrallah, a affirmé que la perspective d'une "guerre totale est réaliste". Il a également qualifié la bataille de Gaza de "décisive" et a jugé que les Etats-Unis sont "entièrement responsables" du conflit. Ce discours intervient après qu'Israël a annoncé avoir mené une "vaste frappe"  ,jeudi, dans le sud du Liban, en riposte à des tirs qui ont visé son territoire. Suivez notre direct.

L'Institut français de Gaza visé par une frappe israélienne. Le ministère des Affaires étrangères a précisé dans un communiqué qu'"aucun agent de l'Institut, ni aucun ressortissant français ne se trouvait dans l'enceinte". Il a demandé aux autorités israéliennes de "communiquer sans délai par les moyens appropriés les éléments tangibles ayant motivé cette décision"

L'ONU "profondément inquiète" du renvoi de travailleurs palestiniens d'Israël vers Gaza. "Des milliers de travailleurs qui étaient bloqués en Israël depuis le 7 octobre ont été ramenés" à Gaza, a rapporté un responsable palestinien, après l'annonce d'un tel renvoi par Israël. Quelque 18 500 Gazaouis bénéficiaient d'un permis de travail en Israël au moment du déclenchement du conflit, selon les autorités israéliennes.

Paris dénonce les frappes sur le camp de Jabaliya. La France "condamne les attaques contre les sites des Nations unies et les personnels humanitaires", a fait savoir, vendredi, le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, après plusieurs frappes israéliennes ces derniers jours sur le camp de réfugiés de Jabaliya, le plus grand de la bande de Gaza. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a appelé, vendredi, à instaurer au plus vite un "cessez-le-feu humanitaire" dans la bande de Gaza.

Israël exhorte ses ressortissants à ne pas se rendre à l'étranger en raison de l'antisémitisme. Les autorités israéliennes évoquent "une augmentation significative de l'antisémitisme" et une "incitation" à celui-ci, ainsi que "des attaques qui peuvent mettre en danger la vie des Israéliens et de Juifs à travers le monde", selon la recommandation du Conseil israélien de la sécurité nationale.
 


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