Faut-il en rire ou en pleurer ? La question est posée à bon droit, au vu de la qualité du legs de Niangal à BDF. L’ancien locataire du palais de l’avenue Léo-poète, avant de quitter les lieux, a comme qui dirait tout cassé. Rien ne tient plus dans cette bâtisse, que ses occupants, avant lui, ont maintenu dans un état convenable. D’aucuns diraient que c’est une volonté de sabotage qui a présidé aux derniers actes du sortant, lorsque l’on constate ce désir de gêner aux entournures BDF et Oscar, par la prise de décisions aussi incongrues que financièrement choquantes. Et quand tout cela est vu sous le prisme des multiples rapports récemment publiés par l’Ofnac et surtout la Cour des comptes, l’on se demande si le gentleman agreement supposé passé entre Niangal et ses successeurs doit toujours prévaloir. Car si dans « le protocole du Cap Manuel », Niangal et ses proches devaient pouvoir quitter le pays sans coup férir, il est évident que les multiples chausse-trappes laissées par le partant font que le deal ne tient plus. En tout cas, si Branco s’active toujours pour des poursuites devant la Cpi, il appartient à la justice sunugaalienne de sévir contre tous ceux qui sont épinglés par les corps de contrôle. En attendant….
Waa Ji