Casus belli




Ça branle grave dans les bambous de la majorité au pouvoir. Et c’est l’après-8 novembre qui se profile avec en arrière-plan un clash qui va finir par s’imposer comme une réalité tangible. A l’instar de joueurs d’échecs, Serigne Ngoundou et Koromack avancent chacun ses pions sans avoir l’air de vouloir faire mat. Et comme le disait le leader du Pastef au parking du Senghor, la rupture ne viendrait pas de lui et il croit qu’elle ne viendrait non plus de Prési. Mais, à trop tirer sur la corde, elle finit bien par se casser. Et nous en aurons certainement la confirmation au conseil des ministres de ce jour. Car, en poussant le pion Mimi pour expulser le pion Aïda, le locataire du palais semble bien s’approprier un camp, celui de la coalition sous la bannière de laquelle il a été élu. Et où évoluent nombre de contempteurs du Pm. Pour dire que Prési ne s’est pas laissé éblouir par la forte mobilisation pastéfienne de samedi dernier. En tout cas, en laissant ouverte une toute petite fenêtre qui met la coalition au service du gouvernement dirigé par Koromack, Serigne Ngoundou refile la patate chaude de l’initiative de la rupture à son binôme. Quid du ministre Ass ? Qu’il continue à siéger autour de la table du conseil serait le réel casus belli.
Waa Ji
 
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