La situation qui prévaut à l’Université Cheikh Anta Diop ne laisse personne indifférent, sauf les nouvelles autorités apparemment. Les séries d’affrontements entre étudiants et forces de l’ordre n’augurent rien de bon, selon le Parti socialiste qui invite le nouveau régime à se pencher au plus vite sur la question du paiement des bourses que réclament les étudiants, puisque ces bourses en question ne sont ni un luxe, ni un privilège, mais plutôt un droit, un instrument de justice sociale, un garant de l’égalité des chances et de l’avenir du Sénégal.
PoA l’Université Cheikh Anta Diop, les affrontements entre étudiants et forces de l’ordre continuent de prendre de l’ampleur avec des blessés des deux cotés. «Ces manifestations ne sont pas de simples protestations : elles expriment des revendications légitimes, justes et fondamentales. Chaque étudiant a droit à une éducation digne, soutenue par l’État, dans le cadre du service public», renseignent les héritiers de Senghor.
Les socialistes estiment que l’État ne peut tout simplement pas se dérober : «la bourse n’est ni un luxe, ni un privilège : c’est un droit, un instrument de justice sociale, un garant de l’égalité des chances et de l’avenir du Sénégal. Remettre en cause ce droit, c’est attaquer l’avenir de la Nation».
Poursuivant, ces derniers disent denoncer avec fermeté les propos irresponsables de certains députés appelant à la suppression des bourses. «Ces paroles sont indécentes, méprisantes et dangereuses. Les élus sont les représentants du peuple ; ils doivent se souvenir que les services publics dont ils bénéficient, santé, éducation, sécurité, sont financés par la solidarité nationale. Tourner le dos aux étudiants aujourd’hui, c’est tourner le dos au Sénégal de demain», fulmine le Parti socialiste, selon qui la jeunesse du pays mérite respect, considération et protection. A en croire les socialistes, «affamer, humilier ou dévaloriser l’étudiant, c’est fragiliser la cohésion nationale et compromettre l’avenir du pays», indique le Ps qui exige le paiement immédiat des bourses, la fin des discours méprisants et provocateurs, et l’ouverture d’un dialogue sincère et transparent avec les représentants des étudiants.
Nd. Kh. D. F