«Les Echos» l’avait révélé. L'affaire dite Prodac qui oppose Ousmane Sonko à Mame Mbaye Niang est déjà mise en état par la Cour suprême qui va bientôt donner la date du procès. C’est maintenant fait. Le dossier sera évoqué le 4 janvier 2024 devant la Cour suprême. Les magistrats qui vont siéger, le Procureur général, le greffier etc. sont connus. Un procès gros de danger pour le leader de l’ex-Pastef.
La der entre Mame Mbaye Niang et Ousmane Sonko. Comme l’avait évoque «Les Echos» dans une de ses éditions, le dossier est déjà mis en état par la Cour Suprême. Ne restait que la date de la confrontation. Ce qui est fait depuis hier. En effet, les «juges suprêmes» ont programmé le procès. Ce sera le jeudi 4 janvier 2024. Ceux qui sont désignés pour statuer sur le dossier sont connus. Il s'agit du président Abdourahmane Diouf. Il est assisté de sept (7) conseillers : Seynabou Ndiaye, Malang Cissé, Mamadou Diouf, Amed Fall, Barou Diop, Latyr Ndiaye et Fatou Faye Lecors Diop. Le parquet général sera représenté par Oumar Guèye.
Sonko défendu par plus de 25 avocats
Ousmane Sonko sera défendu par Mes Massokhna Kane, Ousseynou Fall, Ciré Clédor Ly, Cheikh Khoureychi Bâ, Youssoupha Camara, Macodou Ndour, Joseph Etienne Ndione, Khaly Camara, Amadou Diallo, Juan Branco, Larifou Saïd, Guy Hervé Kam, Patrice Tacita, Henry Gomis, Bamba Cissé, Ousseynou Ngom, Emmanuel Diatta, Abdou Djigo, Ndoumbé Wane, Djiby Diagne, Brice Sylva, Abdoulaye Tall, Babacar Ndiaye, François Senghor, Bamba Fall et Moussa Baldé.
Mame Mbaye Niang assisté par 6 avocats
Pour sa part, Mame Mbaye Niang sera assisté de Mes Babacar Cissé, Elhadj Diouf, Moustapha Dieng, Adama Fall, Ousmane Thiam et Souleymane Soumaré.
Un procès gros de danger pour Sonko
Autant, ou peut-être même plus que le dossier Adji Sarr qui lui vaut un contumace et des difficultés à avoir une fiche de parrainage, le dossier contre Mame Mbaye Ndiaye est plus gros de danger pour le leader de l’ex-Pastef. En effet, si la Cour suprême confirme la Cour d’Appel qui avait condamné Sonko à 6 mois avec sursis, c’en sera fini de sa candidature. D’autant que, depuis 2019, le rabat d’arrêt n’est plus suspensif. Les avocats du leader de l’ex-Pastef doivent se battre de toutes leurs forces, user de toute leur science, pour pousser la Cour suprême à infirmer cette décision de la Cour d’Appel.
Fatou D. DIONE