COUPE DE FRANCE : Le PSG élimine Dijon et se qualifie pour les demi-finales



Invaincu en Coupe de France depuis cinq ans, le PSG s'est débarrassé sans difficulté de Dijon (3-0) au Parc des Princes mardi soir, en quarts de finale. Angel Di Maria a signé un doublé.

Le match : 3-0 Cette fois, Paris n'a pas tremblé. L'affaire était pliée en 28 minutes, le temps pour Angel Di Maria d'inscrire un doublé (8e, 28e) contre des Bourguignons vaillants mais limités et rappeler, si besoin, que le PSG n'a pas trois mais quatre attaquants de classe mondiale.

Trois semaines après la qualification contre Villefranche (National), au bout des prolongations, Thomas Tuchel avait décidé d'aligner les gros. Pas de Kylian Mbappé, mais Gianluigi Buffon, Marco Verratti, Julian Draxler et un 3-5-2 qui a asphyxié Dijon. Au milieu, l'Allemand a rayonné (pauvre Balmont) et offert un récital aux supporters du Parc. Passeur décisif sur le premier but et à l'origine du second, il a martyrisé Dijon par ses ouvertures.

Heureusement pour Dijon qu'Alex Runarsson était là. L'Islandais sort une frappe de Choupo-Moting (21e), une autre de Di Maria (23e) et un coup franc de Leandro Paredes (47e), qui a plusieurs fois tiré au but et prouvé que les milieux parisiens avaient le droit de marquer. Ce que n'a toujours pas compris Verratti, qui a encore préféré la passe au tir (43e) alors qu'il était seul.

Hormis deux petites alertes - une tête d'Amalfitano au-dessus (22e), un poteau de Tavares après une mauvaise sortie de Buffon (33e) -, le PSG a géré. Thomas Meunier a marqué sur un service du Camerounais (77e) et Mbappé n'a même pas eu à rentrer. Bon à prendre, à huit jours du retour face à Manchester United.

Le joueur : Di Maria aime Dijon

Il a fêté ses buts comme d'habitude. Sourire XXL, yeux écarquillés et coeurs avec les mains. La routine, surtout contre Dijon. C'est-à-dire que l'Argentin adore le DFCO. Un an après son doublé face aux Bourguignons en Ligue 1, un soir d'humiliation parisienne (8-0), Angel Di Maria a récidivé. Il a d'abord inscrit une merveille de lob (8e), après une ouverture toute aussi géniale de Julian Draxler. Sur le deuxième, il veut servir Choupo-Moting mais Chafik s'interpose et il marque dans le but vide (28e). Sinon, l'Argentin (13 buts, 12 passes décisives cette saison) a été impressionnant. Peu de déchets et une activité folle. Pas loin du triplé (43e).

Le fait : Choupo-Moting, le sourire du passeur

Eric Choupo-Moting est seul. Ses coéquipiers ont salué les supporters et se dirigent vers les vestiaires. Manteau sur le dos, le Camerounais profite. Il applaudit le virage Auteuil, qui l'acclame en retour. Une scène qui fait écho à l'ovation qu'il a reçue, quelques minutes plus tôt. Sur le but de Meunier (77e), l'ancien joueur de Stoke City est passeur décisif. Et plutôt que de fêter le buteur, ses coéquipiers l'ont tous félicité. « Même moi je veux marquer, c'est clair », ironisait-il, samedi, en zone mixte après le succès contre Nîmes (3-0). A défaut d'avoir essayé - deux frappes déviées (4e, 35e) et une parade de Runarsson -, le Parisien restera encore, et jusqu'à Caen samedi au moins, à un but marqué avec le PSG. Un total inversement proportionnel à son taux d'amour au Parc.

lequipe
LES ECHOS

Dans la même rubrique :