En réunion de bureau politique dimanche dernier, le parti Feep Tawfekh a fait quelques suggestions pour une meilleure optimalisation des conclusions du dialogue national. Cheikh Dieng et ses partisans invitent le Président Diomaye à miser sur le suivi avec la mise en place d’une Commission de concertation politique inclusive. Sur l’affaire Aser, Dr Cheikh Dieng et Cie demandent au ministre de la Justice l’ouverture d’une information judiciaire.
En Bureau politique dimanche, le parti Feep Tawfekh de l’ancien maire de Djeddah Thiaroye Kao a salué la conduite des travaux et les thématiques débattus du dialogue national. Selon Feep Tawfekh, «les amendements des termes de référence portés par leurs représentants au Dialogue national, dont la suppression de l’article 80 et le mode d’élection des maires et des députés départementaux, n’ont pas connu de consensus, révélant les résistances persistantes face à un véritable équilibre des pouvoirs». Il en est de même pour d’autres points essentiels comme le renforcement du statut de l’opposition en vue d’un rôle plus effectif dans les institutions.
Face à ces blocages, Feep Tawfekh propose à Diomaye Faye la création «d’une Commission de concertation politique inclusive (Ccpi), une structure pérenne et institutionnalisée chargée de poursuivre les discussions sur les réformes non abouties ; garantir un suivi rigoureux des accords déjà conclus et servir de médiateur indépendant en cas de crise politique».
Selon Cheikh Dieng et Cie, la création de cette commission pourrait incarner la volonté du pouvoir de poursuivre le travail engagé, en associant toutes les forces vives de la nation, en vue de construire une démocratie plus inclusive, transparente et résiliente.
Affaire Aser : Dr Cheikh Dieng et Cie pour l’ouverture d’une information judiciaire
Sur les critiques formulées par le Premier ministre Ousmane Sonko à l’encontre de certains hauts fonctionnaires, dénonçant des manquements dans plusieurs structures publiques, Feep Tawfekh apporte son soutien au gouvernement pour promouvoir davantage de transparence et d’efficacité au sein de l’État, afin d’atteindre les objectifs fixés par le «Programme Transformation nationale 2050».
En ce qui concerne l’«Affaire Aser», les partisans de Cheikh Dieng disent constater «qu’elle continue de susciter de vives préoccupations au sein des populations en raison de doutes persistants sur la transparence et l’utilisation des ressources publiques». A cet effet, ils appellent le ministre de la Justice à ouvrir une information judiciaire, pour assurer une transparence optimale sur cette gestion des ressources publiques.
Nd. Kh. D. F