COMITÉ DIRECTEUR DU CNG DE LUTTE: Tous les arbitres graciés, la page Alioune Sarr définitivement tournée



 
 
Après une première décision majeure de baisser les prix des licences, le Comité directeur du Comité national de gestion de la lutte a décidé de gracier Sitor Ndour et Cie. Les arbitres sanctionnés par l’équipe de Alioune Sarr, pour une histoire de grève pourront désormais reprendre les sifflets. Un désaveu pour Alioune Sarr et Cie.
 
 
 
Le Comité directeur du Comité national de gestion (Cng) de la lutte s’est réuni samedi pour statuer sur les sanctions prises par l’équipe sortante dirigée par Alioune Sarr. Ce samedi, le Comité directeur a pris la décision de remettre à plat toutes les sanctions disciplinaires. Les compteurs sont désormais remis à zéro. Ainsi, Sitor Ndour, Pierre Malick Ngom, Babacar Diop et Aboubacry Dramé peuvent reprendre le sifflet dès les prochains combats. Un signe d’apaisement de la nouvelle structur et un véritable désaveu pour Alioune Sarr et son équipe qui avaient catégoriquement refusé de revenir sur leurs décisions de suspendre les arbitres. Il faut tout de même dire que cette décision était fortement attendue. D’ailleurs, votre journal préféré, «Les Echos», avait révélé que les arbitres allaient être tous graciés lors de la réunion du Comité directeur.
Pour rappel, lors de l’installation du nouveau bureau du Cng, le ministre Matar Bâ avait instruit Ibrahima (Bira) Sène et ses collaborateurs d’apporter un apaisement dans l’espace de la lutte en moins d’une semaine. En parlant d’apaisement, Matar Bâ faisait clairement allusion à la suspension et la radiation des arbitres puisqu’elles étaient les sanctions les plus sévères ces derniers mois sous l’ère Alioune Sarr. Sitor Ndour a été suspendu à vie, son secrétaire général Pierre Malick Ngom et le responsable des arbitres en charge de la lutte sans frappe Babacar Diop avaient pris 5 ans ferme. Alors que le président de la Commission centrale des arbitres de Thiès, Aboubacry Dramé, avait écopé de 2 ans ferme. Des sanctions qui leur sont infligées suite à un mouvement d'humeur.
 
 
 
BIRA SENE : «On ne peut pas tendre la main à quelqu’un qu’on a menotté»

 
 
 
 
Le nouveau président du Cng, Ibrahima Sène, joint au téléphone, apporte des éclaircissements par rapport à ces décisions. «A chaque début de mandat, nous avons l’habitude en instance de gracier tous ceux qui étaient en difficulté avec le règlement. Que ce soient les lutteurs, les managers, les promoteurs, les arbitres et même les membres du Comité directeur», lance-t-il d’entrée. Avant de poursuivre : «et de ce point de vue, nous avons jugé que comme on a dit quand on a été nommé que nous allions tendre la main à tout le monde, on ne peut pas tendre la main à quelqu’un qu’on a menotté». Bira Sène soutient que les grâces ne signifient pas qu’il n’y avait pas faute. «Nous avons jugé nécessaire qu’il fallait mieux gracier tous ceux qui étaient sous sanction, en prenant une mesure d’ordre général. Les arbitres entrent dans ce lot-là. C’est une volonté du comité. On n’a pas regardé ce que les uns et les autres avaient fait, mais il faut dire que tous ceux qui ont été sanctionnés avaient fauté. Nous avons décidé de gracier tout le monde», martèle-t-il.
 
 
 
La révision des textes différée
 
Pour le nouveau bureau du Cng, il n’est pas encore question de toucher aux textes et règlements de l’instance dirigeante de la lutte sénégalaise.  C’est ce que révèle le porte-parole, Adama Bopp, joint au téléphone : «nous n’avons pas encore changé les textes et les règlements du Cng. Nous sommes en train de nous installer». Il ajoute : «mais si le travail démarre carrément, on va étudier ces textes, ce qui est un passage obligatoire», renseigne-t-il. Concernant les finances plus précisément le budget du Cng, Adama Bopp confie que le président Bira Sène a «instruit le chargé des finances de cette structure de s’atteler à la préparation du budget du Cng».
 
LES ECHOS

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