CNRA, CONVOCATIONS TOUS AZIMUTS, EMPRISONNEMENTS … L'Apr « taille en pièces » Sonko et réclame sa tête




 
 
 
Pour le parti du président Sall, les convocations de  Madiambal Diagne et de Badara Gadiaga sont symptomatiques d’une panique du régime qui tente, pour masquer son incurie et son incompétence, de revenir sur les libertés constitutionnellement protégées. Revenant sur la condamnation définitive de Sonko, l'Apr parle d’une indignité manifeste qui le disqualifie de continuer à occuper les fonctions de chef du gouvernement.
 
 
 
 
 
Au terme de sa rencontre hier pour examiner l’actualité nationale et internationale, le Secrétariat exécutif national de l’Apr s’est fendu d’un communiqué pour d’emblée condamner le communiqué du Cnra mettant en demeure le Groupe futurs médias et menaçant de suspendre les programmes de la Tfm. «Le Cnra, pourtant silencieux au moment où la presse est brutalisée et menacée, est devenu un outil d’instrumentalisation politique au service du régime, trahissant ainsi son rôle de régulation et de promotion de la liberté de la presse et de la pluralité des opinions dans une démocratie majeure», charge le Sen de l’Apr. 
 
Des arrestations symptomatiques d’une panique du régime
 
Poursuivant dans le secteur des médias rythmé par des convocations tous azimuts devant les enquêteurs, le Sen s’indigne «de la volonté constante d’effacer toutes les voix libres et indépendantes» du Sénégal, notamment dans le secteur des médias. Selon les camarades de Macky Sall, «les convocations du journaliste Madiambal Diagne et du chroniqueur Badara Gadiaga sont symptomatiques d’une panique du régime qui tente, pour masquer son incurie et son incompétence, de revenir sur les libertés constitutionnellement protégées». En effet, pour le Sen, le cas de Badara Gadiaga découle d’une injustice flagrante. Et, le secrétariat en veut pour preuve le placement en garde-à-vue de « la personne victime de provocation et d’agression verbale», pendant que celui considéré comme «son agresseur», et non moins membre de Pastef, a été laissé libre après audition.
 
L'Apr disqualifie Sonko à la Primature
 
En outre, le Sen, a vigoureusement dénoncé «les déclarations irresponsables» du président de Pastef, Ousmane Sonko et de ses sbires tendant à discréditer l’institution judiciaire. Devant ce constat, le Sen exige la démission du Premier ministre, à la suite de sa condamnation définitive pour diffamation. «Le verdict de la Cour suprême, en même temps qu’il frappe M. Sonko d’une indignité manifeste, le disqualifie de continuer à occuper les fonctions de chef du gouvernement», fulmine le secrétariat de l’Apr.
 
Prise d’otage des responsables de l’Apr
 
Sur un autre registre, celui de la vie de l’ancien parti au pouvoir, le Sen continue de dénoncer vigoureusement la prise d’otage des responsables du parti, de chroniqueurs et d’hommes d’affaires, tous victimes selon le Sen, d'un régime aux abois qui a fini d'étaler à la face du monde sa nature autoritaire et son incompétence. Macky Sall et Cie d’appeler à la mobilisation de tous les véritables patriotes du pays pour contrer les dérives de ce régime.
 
 
 
M. CISS
LES ECHOS

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