CISSE-BELMADI: Deux entraineurs africains en finale après avoir battu 13 sorciers blancs



 
Ils étaient onze entraîneurs africains au coup d’envoi de la Coupe d’Afrique des nations Can-2019 en Égypte, il n’en reste que deux : l’Algérien Djamel Belmadi et le Sénégalais Aliou Cissé. Ils ont battu 13 sorciers blancs. Des gens payés des dizaines de millions sans résultat probant.
 
 
Aliou Cissé et Djamel Belmadi vont s’affronter vendredi en finale de la 32e édition de la Can mettant aux prises les sélections de leurs pays au stade international du Caire. Ces deux techniciens ont réussi à mener leurs équipes respectives au dernier stade de l’épreuve, confirmant la tendance portée sur l’entraîneur local, lors de cette première édition à 24 pays. Onze fédérations nationales, dont la Faf et la Fsf, avaient décidé ainsi de faire confiance aux compétences «africaines», avec l’objectif d’aller le plus loin possible dans cette compétition. L’Algérie et le Sénégal ont réussi à aller jusqu’au bout, mais cela n’enlève en rien le mérite des autres techniciens africains. Globalement, les techniciens africains ont pris le meilleur sur 13 de leurs homologues appelés «sorciers blancs» payés des dizaines de millions de nos maigres ressources sans résultat. La Tunisie et le Nigeria, dirigés respectivement sur le banc par le Français Alain Giresse et le Franco-Allemand Gernot Rohr, ont échoué aux portes de la finale, dans ce qui a été la meilleure performance des entraîneurs «non africains» dans ce rendez-vous continental.
 
Aliou Cissé et Djamel Belmadi : nés à un jour d’intervalle, ils ont habité le même immeuble
 
La finale de la Can n’opposera pas seulement le Sénégal et l’Algérie. Ce sera aussi une opposition entre deux amis : les entraineurs Aliou Cissé et Djamel Belmadi. Deux bons gars de Champigny sur Marne, où ils ont habité dans le même quartier et le même bâtiment. Un quartier où est né le coach algérien et où est arrivé Aliou Cissé à l’âge de 9 ans. Mieux, les deux hommes sont nés à un jour d’écart, Cissé le 24 mars 1976 et Belmadi le 25 mars 1976. «Aliou est une vieille connaissance. Nous sommes de la même génération. Je respecte beaucoup l’entraineur qu’il est devenu et l’homme qu’il est», a déclaré le technicien algérien. Des liens de longue date que Cissé confirme. «Nous sommes des enfants du 9-4 (département du Val-de-Marne). Djamel et moi on se connait depuis longtemps, depuis nos années de formation, lui au Psg, moi à Lille», note-t-il. Alors, ce 19 juillet, jour de la finale de la Can, il ne manquera que la musique de «Amicalement Votre», pour accompagner les deux techniciens, qui seront des adversaires le temps du match. 
 

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