Le secrétaire général de Reporters sans frontières (Rsf), Christophe Deloire, a rendu visite à Pape Alé Niang à la prison de Sebikotane. A sa sortie, il a demandé la libération sans condition de son confrère et le respect par le chef de l’Etat de son engagement.
Le Secrétaire général de Reporters sans frontières (Rsf)a rendu visite à Pape Alé Niang en prison, ce jeudi. Après sa rencontre avec le journaliste à la prison de Sébikotane, il a fait face à la presse.Pour lui, c’est assez désastreux et impressionnant pour un pays comme le Sénégal qu’un journaliste d’investigation se retrouve en détention. Deloire de rappeler l’engagement pris par le chef de l’Etat de n’emprisonner aucun journaliste durant son mandat. C’était le 11 novembre 2018 devant d’autres chefs d’Etat pour lancer le partenariat sur l’information et la démocratie. «Je me rappelle que le Président, quand il a pris ses fonctions, s’est engagé que durant son mandat aucun journaliste ne sera en détention», laisse entendre Christophe Deloire. Avant d’embrayer : «ce n’était pas un petit engagement. Et là, il y a une infraction évidente et extrêmement regrettable à cet engagement», fustige-t-il.
Le patron de Rsf de poursuivre : «aujourd’hui, nous l’appelons solennellement à mettre fin au plus vite à cette infraction à son engagement important pour lui et pour le Sénégal qui doit être un exemple, un pays important pour la sous-région. Certains effets peuvent avoir des impacts négatifs dans d’autres pays sur la démocratie et la liberté de la presse. D’autant plus que le président de la République est le président de l’Union Africaine».
Christophe Deloire n’a pas manqué de mettre en garde le chef de l’Etat et son gouvernement. Il soutient en effet qu’ils ne se s’arrêteront que si Pape Alé Niang est libéré.«Si cette situation intolérable devait continuer, nous amplifierons et porterons le combat de manière plus forte sur le plan international contre cette situation intolérable. Mieux vaut mettre fin à cette emprisonnement au plus vite, sinon il y a un risque pour l’image du Sénégal, une responsabilité du Président. Il y va aussi de son héritage devant l’histoire.»
Aux détracteurs de Pape Alé Niang, Christophe Deloire apprend :«Pape Alé est un journaliste d’investigation, contrairement ce que prétendent certains. Eh oui, un journaliste d’investigation sort parfois des informations confidentielles. Ce n’est pas un agent de l’administration ou de la police, mais quelqu’un qui doit faire connaitre la vérité que parfois le gouvernement voulait taire.»Tout ce qu’il demande, c’est la libération immédiate de son confrère, dans les heures qui suivent et sans conditions.
Khadidjatou D. GAYE
Le Secrétaire général de Reporters sans frontières (Rsf)a rendu visite à Pape Alé Niang en prison, ce jeudi. Après sa rencontre avec le journaliste à la prison de Sébikotane, il a fait face à la presse.Pour lui, c’est assez désastreux et impressionnant pour un pays comme le Sénégal qu’un journaliste d’investigation se retrouve en détention. Deloire de rappeler l’engagement pris par le chef de l’Etat de n’emprisonner aucun journaliste durant son mandat. C’était le 11 novembre 2018 devant d’autres chefs d’Etat pour lancer le partenariat sur l’information et la démocratie. «Je me rappelle que le Président, quand il a pris ses fonctions, s’est engagé que durant son mandat aucun journaliste ne sera en détention», laisse entendre Christophe Deloire. Avant d’embrayer : «ce n’était pas un petit engagement. Et là, il y a une infraction évidente et extrêmement regrettable à cet engagement», fustige-t-il.
Le patron de Rsf de poursuivre : «aujourd’hui, nous l’appelons solennellement à mettre fin au plus vite à cette infraction à son engagement important pour lui et pour le Sénégal qui doit être un exemple, un pays important pour la sous-région. Certains effets peuvent avoir des impacts négatifs dans d’autres pays sur la démocratie et la liberté de la presse. D’autant plus que le président de la République est le président de l’Union Africaine».
Christophe Deloire n’a pas manqué de mettre en garde le chef de l’Etat et son gouvernement. Il soutient en effet qu’ils ne se s’arrêteront que si Pape Alé Niang est libéré.«Si cette situation intolérable devait continuer, nous amplifierons et porterons le combat de manière plus forte sur le plan international contre cette situation intolérable. Mieux vaut mettre fin à cette emprisonnement au plus vite, sinon il y a un risque pour l’image du Sénégal, une responsabilité du Président. Il y va aussi de son héritage devant l’histoire.»
Aux détracteurs de Pape Alé Niang, Christophe Deloire apprend :«Pape Alé est un journaliste d’investigation, contrairement ce que prétendent certains. Eh oui, un journaliste d’investigation sort parfois des informations confidentielles. Ce n’est pas un agent de l’administration ou de la police, mais quelqu’un qui doit faire connaitre la vérité que parfois le gouvernement voulait taire.»Tout ce qu’il demande, c’est la libération immédiate de son confrère, dans les heures qui suivent et sans conditions.
Khadidjatou D. GAYE