Le Sénégal poursuit son aventure au Championnat d’Afrique des Nations (Chan 2025) avec l’assurance d’un gain financier conséquent. En décrochant sa qualification pour les quarts de finale, les Lions locaux se sont garanti une prime de 450.000 dollars, soit près de 290 millions de francs Cfa, confirmant à la fois leur solidité sportive et leur poids grandissant dans le football continental.
Le nul décroché face au Soudan (0-0) a suffi aux protégés de Souleymane Diallo pour composter leur ticket parmi les huit meilleures sélections de la compétition. Si le score peut paraître modeste, la performance reste déterminante : elle marque la continuité d’un parcours jusque-là maîtrisé par le Sénégal, qui ambitionne de défendre sa couronne conquise en 2023.
Une prime record pour une compétition revalorisée
La Confédération africaine de football (Caf) avait annoncé, dès janvier 2025, une revalorisation sans précédent des récompenses financières allouées au Chan. Le prize pool global est désormais fixé à 10,4 millions de dollars (près de 6,5 milliards de francs Cfa), soit une augmentation de 32% par rapport à l’édition précédente. Cette hausse reflète la volonté de la Caf de donner plus de valeur à une compétition longtemps jugée secondaire, mais qui devient désormais un véritable tremplin pour les talents évoluant dans les championnats locaux.
Ainsi, chaque équipe qualifiée pour les quarts de finale empoche une enveloppe de 450.000 dollars, l’équivalent de 290 millions de francs Cfa. Le Sénégal, déjà titré il y a deux ans, s’inscrit donc une nouvelle fois dans cette dynamique financière positive. Pour les Lions, cette manne représente bien plus qu’une récompense : elle constitue une opportunité de renforcer la préparation, d’améliorer les conditions de vie et de travail des joueurs, mais aussi de réinjecter une partie de ces ressources dans la structuration du football local.
Le Sénégal, champion en titre sous pression
Tenant du titre, le Sénégal aborde ce Chan 2025 avec un double défi : confirmer sa suprématie et répondre aux attentes d’un public sénégalais habitué désormais à vibrer au rythme des performances continentales. Le nul contre le Soudan, après des prestations solides lors des deux premiers matchs, démontre une équipe soudée et réaliste. Souleymane Diallo, qui a succédé à Pape Thiaw à la tête des locaux, mise sur la discipline tactique et la cohésion pour amener son groupe le plus loin possible.
Une prime finale alléchante
Si la qualification en quarts assure déjà un joli chèque, l’appétit grandit au fur et à mesure que l’on avance dans la compétition. La Caf a porté la prime du vainqueur à 3,5 millions de dollars (soit plus de 2,2 milliards de francs Cfa), une augmentation de 75% par rapport à l’édition précédente. Les finalistes malheureux toucheront quant à eux 2 millions de dollars, tandis que les demi-finalistes repartiront avec 1,2 million de dollars chacun.
Ce nouvel élan financier transforme le Chan en un enjeu stratégique autant qu’un défi sportif. Pour le Sénégal, conserver son titre reviendrait à écrire une nouvelle page de gloire, mais aussi à s’assurer une manne financière historique, capable d’impacter durablement le développement du football local.
Un avenir plein d’ambitions
Le Sénégal avance donc avec sérénité, mais aussi avec la conscience de la responsabilité qui lui incombe. Les Lions ne se contentent pas d’être des compétiteurs : ils incarnent l’espoir d’un football sénégalais en pleine ascension, vitrine d’un pays qui s’affirme comme une puissance sportive en Afrique.
Avec déjà 290 millions de francs Cfa garantis et un horizon ouvert sur un pactole potentiel de plusieurs milliards, les Lions ont toutes les raisons de croire en un nouvel exploit. Mais avant de rêver à une deuxième étoile au Chan, il faudra franchir l’obstacle des quarts de finale, étape décisive où l’histoire ne pardonne pas les approximations.